12 septembre #1 °
Par Simone Gabrielli et Roger Seiter. Glénat, 13,50 €, le 7 septembre 2011.
Quelques jours avant le 11 septembre 2001, Duncan, un fier agent de la NSA, suit la piste de terroristes saoudiens. Hélas, il a la poisse, car, tenez-vous bien : il se fait tirer dessus au lance-roquette dans le port de New York (et personne ne dit rien); ensuite, son vol pour Malte explose au-dessus de la Méditerranée, suite à une mauvaise manipulation de nitroglycérine par un des terroristes qu’il suivait (hum, hum); et enfin, notre héros double-miraculé se retrouve dans un XVe siècle alternatif, qui oppose une Europe unie contre un monde musulman technologiquement en avance sur son temps. HEIN ???
On est prêt à lire des documents sur le 11-Septembre, des fictions autour de ces attentats tristement historiques et même des scénarios audacieux sur les guerres de civilisation. Mais il y a des limites. Le scénario de Roger Seiter, en plus de s’appuyer sur des clichés énormes et des situations abracadabrantesques, mêle au polar contemporain une fantaisie historique. Un grand écart vertigineux, à tel point que l’ennui agacé qui prévaut durant la première moitié se mue en fou-rire irrépressible quand le thriller politique devient uchronie médiévale. On voit à peu près où l’auteur veut en venir dans son histoire de guerre Orient-Occident, mais on se demande bien comment on va pouvoir le suivre dans cette intrigue délirante qui se prend tellement au sérieux. Réponse: on ne le suivra pas.
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Euh, oui … Pourquoi pas. A chacun son opinion. Je recommande néanmoins la lecture de « De Peur que les Ténèbres « , l’excellent roman de L. Sprague de Camp, histoire de se faire une idée de ce qu’est une uchronie. Et puis, le nom du dessinateur du « 12 septembre » est Simone Gabrielli (cela figure sur la couverture de l’album).
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Euh, oui … Pourquoi pas. A chacun son opinion. Je recommande néanmoins la lecture de « De Peur que les Ténèbres « , l’excellent roman de L. Sprague de Camp, histoire de se faire une idée de ce qu’est une uchronie. Et puis, le nom du dessinateur du « 12 septembre » est Simone Gabrielli (cela figure sur la couverture de l’album).
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