15 BD à emporter en vacances
L’été, en général, c’est le moment où l’on se pose, où l’on prend une grosse liasse de sudokus ou un épais roman policier, histoire de se vider la tête tout en ayant l’air de rester intelligent. Mais pourquoi ne pas aussi emporter des bandes dessinées dans ses valises ? Voici la petite sélection de BoDoï, parmi les titres parus au premiers semestre 2010. Privilège au divertissement, mais dans des genres variés, mais avec une vraie prédilection pour les auteurs de la jeune génération.
ROMANTIQUE
Cadavre exquis. Par Pénélope Bagieu (Gallimard / Bayou).
C’est un des best-sellers du printemps. Cadavre exquis est la première histoire longue de Pénélope ‘Jolicoeur’ Bagieu et c’est un bonbon sucré, romantique et surprenant. À découvrir sans se prendre la tête. |
MAGNÉTIQUE
Sextape. Par Thomas Cadène (Casterman/KSTR)
Suspense hitchcockien dans la montagne, entre une star déclinante et un type lambda. Petit bijou de manipulation et de tension, signé par un jeune auteur plein d’idées. Lire la critique de l’album et l’interview de Thomas Cadène. |
UCHRONIQUE
Jour J #1-2. Par Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Philippe Buchet et Gaël Séjourné (Delcourt).
Sur le principe du « et si? », Duval et Pécau réécrivent le XXe siècle dans une série de one-shot parfaitement ciselés : les Russes sur la Lune, Paris occupé et lieu d’affrontements entre blocs de l’Est et de l’Ouest… Intelligent et hautement divertissant. À noter que Fred Duval a récemment donné dans l’uchronie avec la série Nico, dessinée par Philippe Berthet. |
PARODIQUE
Santa Riviera. Par Mancuso et Movandiau (Les Requins Marteaux).
Attention, gourmandise hilarante. Parodie des soap-opera style Les Feux de l’amour, Santa Riviera – Le Venin des passions vous fera pleurer… de rire ! Absurde, fin et brillant, cet exercice de style évite les potacheries grossières et porte le genre parodique vers de glorieux sommets. |
POLITIQUE
Quai d’Orsay #1. Par Christophe Blain et Abel Lanzac (Dargaud).
Une BD sur Dominique de Villepin ? Oui, mais attention, aucune propagande politique là-dedans. Simplement le témoignage étonnant d’un membre du cabinet du ministre des Affaires étrangères, et la mise en scène et en images d’un grand de la bande dessinée : Christophe Blain. Bluffant. Lire la critique de l’album et l’interview de Christophe Blain. |
NOSTALGIQUE
Tous à Matha #1. Par Jean-Claude Denis (Futuropolis).
Si cet opus n’est pas le meilleur album de l’excellent Jean-Claude Denis, il est toutefois une jolie mise en scène des souvenirs de vacances adolescentes, d’amours intenses et de la gentille rébellion d’une génération. Une BD tendre, sincère et élégante. |
GEEK
Scott Pilgrim #1-2. Par Bryan Lee O’Malley (Milady Graphics).
C’est une BD OVNI, hybride né de la culture du jeu vidéo et du comics, du rock’n’roll et du manga. On y voit de grands adolescents se battre à coups de sons pour gagner le coeur d’une magnétique jeune femme. C’est fou, décalé, et une des très bonnes surprises de l’année. Et l’adaptation ciné sort cet été. (et si ça vous a plu, lisez aussi King City !) |
HISTORIQUE
Le Dernier des Mohicans. Par Cromwell et Catmalou (Soleil/Noctambule).
Cette adaptation du livre de James Fenimore Cooper est loin d’être une transposition sans âme, comme on en a trop vu en BD. C’est une plongée dans l’enfer de la guerre en territoire hostile. Un poème graphique cauchemardesque, vertigineux et hypnotique. Une étincelante réussite. |
TÉLÉNOVELIQUE
Las Rosas. Par Anthony Pastor (Actes Sud / L’An 2).
Quand tragédie grecque et télénovela se mêlent, cela donne ce magnifique « western tortilla à l’eau de rose ». Un drame choral dans un champ de caravanes, où des femmes se démènent pour vivre sans les hommes, tout en espérant la venue d’un sauveur. Un one-shot émouvant, rare et précieux. |
ANTHROPOLOGIQUE
La Vie secrète des jeunes #2. Par Riad Sattouf (L’Association).
OK, pendant les vacances, vous voulez oublier les pénibles du métro, les grandes gueules du bistrot ou tous les excités et les bizarres qu’on peut croiser en ville. Avec La Vie secrète des jeunes, ceux-ci viendront se rappeler à votre bon souvenir, mais pour vous faire rire. Cette fine observation de la jeunesse urbaine d’aujourd’hui, par l’auteur de Pascal Brutal, est en effet totalement hilarante. Ne vous privez pas. |
BRITANNIQUE
Grandville. Par Bryan Talbot (Milady Graphics).
Un monde steam-punk dominée par l’Empire français, où ce sont les animaux qui sont aux manettes (les hommes sont une espèce oubliée) et dans lequel le massif inspecteur LeBrock tente de dénouer un complot politique. Bienvenue dans Grandville, perle venue d’Outre-Manche, entre 24, Tintin et Sherlock Holmes. Trépidant et graphiquement léché. |
ÉROTIQUE
Love Blog. Par Gally et Obion (Delcourt).
C’est un chouette blog, c’est un joli livre, c’est une belle histoire. C’est une romance d’aujourd’hui. Gally et Obion racontent leur histoire d’amour à distance à travers des histoires courtes éminemment sexuelles, sans fausse pudeur et avec une bonne dose d’humour. À lire seul ou à deux (parce que c’est plus drôle de rire à plusieurs – et parce que ça donne des idées…). |
MAGIQUE
Les Carnets de la Grenouille noire #1-2. Par The Black Frog (Ankama/CFSL Ink).
Voilà sans doute la meilleure histoire lue cette année. En deux tomes (sur dix prévus), The Black Frog pose les fondations d’un conte noir, surprenant et totalement addictif. Une ode au pouvoir de l’imagination, une charge d’amour contre la bêtise humaine, une fable moderne et salutaire. Plongez dans ces carnets sans hésiter, vous ressortirez chavirés avec une seule envie : lire la suite (tome 3 à l’automne). |
APOCALYPTIQUE
Black Lagoon #1-8. Par Rei Hiroe (Kaze Manga).
Un manga d’aventures sans temps morts, sans tabous et parfois sans morale. Une plongée dans l’âme humaine la plus crasse, associée à des séquences d’action spectaculaires et quelques grammes d’humour. Le tout dans une série qui compte déjà huit volumes. Du lourd pour l’été, quoi. |
ANTHOLOGIQUE
Mutafukaz #3.
On pourrait dire que ce n’est plus la peine de présenter l’incroyable série de Run. Et pourtant, je sais qu’il y en a encore qui n’ont jamais lu Mutafukaz. Alors, si vous ne voulez pas passer à côté d’une des BD les plus excitantes de ces dernières années, jetez-vous sur les trois épais et époustouflants tomes de cette série. Et comme vous ne pourrez plus vous en passer, vous pourrez ensuite dévorer le prequel et un intrigant spin-off. |
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Eclectique.
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Eclectique.
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Moui je suis loin d’être convaincu par cette sélection 😛
Je remplacerais bien les Jour J, sympathiques mais dispensables, par l’excellent Block 109 : plus de pages que les deux Jour J réunis, un format bien pratique pour lire à la plage et surtout c’est un petit bijou gaphique et scénaristique.Après Tous à Matha… Mouai faut vraiment aimer Jean-Claude Denis (et encore :P) personnellement sa lecture m’a profondément ennuyé 😛
Après j’aurais bien rajouté un Le Bleu est une couleur chaude ou un Lydie, histoire de bien pleurer au coin du feu de camp avec le soleil couchant sur l’océan…. Rha je suis fleur bleu 😛
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Moui je suis loin d’être convaincu par cette sélection 😛
Je remplacerais bien les Jour J, sympathiques mais dispensables, par l’excellent Block 109 : plus de pages que les deux Jour J réunis, un format bien pratique pour lire à la plage et surtout c’est un petit bijou gaphique et scénaristique.Après Tous à Matha… Mouai faut vraiment aimer Jean-Claude Denis (et encore :P) personnellement sa lecture m’a profondément ennuyé 😛
Après j’aurais bien rajouté un Le Bleu est une couleur chaude ou un Lydie, histoire de bien pleurer au coin du feu de camp avec le soleil couchant sur l’océan…. Rha je suis fleur bleu 😛
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Moui je suis loin d’être convaincu par cette sélection 😛
Je remplacerais bien les Jour J, sympathiques mais dispensables, par l’excellent Block 109 : plus de pages que les deux Jour J réunis, un format bien pratique pour lire à la plage et surtout c’est un petit bijou gaphique et scénaristique.Après Tous à Matha… Mouai faut vraiment aimer Jean-Claude Denis (et encore :P) personnellement sa lecture m’a profondément ennuyé 😛
Après j’aurais bien rajouté un Le Bleu est une couleur chaude ou un Lydie, histoire de bien pleurer au coin du feu de camp avec le soleil couchant sur l’océan…. Rha je suis fleur bleu 😛
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Quai d’Orsay comme le DErnier des Mohicans sont des albums géniaux.
Cadavre exquis.de Pénélope Bagieu est vraiment très mauvais.
Santa Riviera c’est affligeant de nullité.Dommage qu’on ne puisse mettre de commentaire à l’article sur Miss Annie de Le Gall et Balthazar, car ce bouquin est vraiment honteux, ce n’est pas à la gloire de Dupuis de publier un truc pareil, même pas niveau amateur, pire. Ils feraient mieux de demander à Le Gall de reprendre ses crayons et de refaire un Théodore Poussin.
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Quai d’Orsay comme le DErnier des Mohicans sont des albums géniaux.
Cadavre exquis.de Pénélope Bagieu est vraiment très mauvais.
Santa Riviera c’est affligeant de nullité.Dommage qu’on ne puisse mettre de commentaire à l’article sur Miss Annie de Le Gall et Balthazar, car ce bouquin est vraiment honteux, ce n’est pas à la gloire de Dupuis de publier un truc pareil, même pas niveau amateur, pire. Ils feraient mieux de demander à Le Gall de reprendre ses crayons et de refaire un Théodore Poussin.
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Quai d’Orsay comme le DErnier des Mohicans sont des albums géniaux.
Cadavre exquis.de Pénélope Bagieu est vraiment très mauvais.
Santa Riviera c’est affligeant de nullité.Dommage qu’on ne puisse mettre de commentaire à l’article sur Miss Annie de Le Gall et Balthazar, car ce bouquin est vraiment honteux, ce n’est pas à la gloire de Dupuis de publier un truc pareil, même pas niveau amateur, pire. Ils feraient mieux de demander à Le Gall de reprendre ses crayons et de refaire un Théodore Poussin.
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Monsieur Le Gall, est un artiste aux affres de la création, il fait ce qu’il lui plait, plait plait… Merci de respecter l’auteur, l’artiste a aussi doit à l’erreur.
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Monsieur Le Gall, est un artiste aux affres de la création, il fait ce qu’il lui plait, plait plait… Merci de respecter l’auteur, l’artiste a aussi doit à l’erreur.
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