Par Declan Shalvey et Michael Alan Nelson. Delcourt, 12,90 €, le 21 avril 2010.

Comics dérivé du film éponyme de Danny Boyle, 28 jours plus tard prolonge l’histoire et développe l’univers. La Grande-Bretagne est donc infestée de zombies cannibales et contagieux, et les autorités tentent tout pour contenir l’épidémie et étouffer l’affaire. Mais un journaliste est bien décidé à tourner des images choc sur la situation. Il part donc pour Londres avec son équipe, aidé par une survivante à forte poigne…

Encore une histoire de survie en territoire mort-vivant. Sauf qu’ici, les militaires sont aussi dangereux que les cadavres ambulants. Ce premier volume n’est ainsi qu’une longue course-poursuite, puisque le voyage initial tourne vite au vinaigre. Les séquences horrifiques s’enchaînent avec les scènes d’explosion, les tensions au sein de l’équipe avec le découragement général. Peu d’originalité donc dans un album, qui privilégie l’efficacité à la recherche de pistes scénaristiques non-exploitées. Le dessin est à l’avenant, raide et peu évocateur – très en-deçà de la superbe couverture. On garde toutefois l’espoir que l’histoire prenne un tour plus excitant par la suite. À voir.

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