C’est reparti pour les 48h BD : un événement pour animer les librairies et attirer de nouveaux lecteurs ! Et après Alfred l’an dernier, c’est Mathilde Domecq qui dessine l’affiche de cette 6e édition.

En proposant 200 000 albums à 2 euros (au lieu de 1€ l’an dernier), parmi une sélection établie par les éditeurs partenaires, l’ambition de l’association 48h BD (composée de Bamboo, Casterman, Dargaud, Delcourt, Dupuis, Glénat, Jungle, Kana, Kazé, Le Lombard et Pika) est claire : faire venir le public dans les librairies spécialisées, ou mieux encore, dans les rayons BD des généralistes. Surtout que cet appât promotionnel est souvent couplé à des rencontres, conférences, fresques en direct, expositions concert, spectacles, etc. Mais aussi des ateliers et des dédicaces. Au total, plus de 350 événements partout en France.

Mais il ne s’agit pas que d’une grosse fête commerciale. Cette année, sous l’impulsion de son chef d’orchestre Moïse Kissous (patron de Steinkis et désormais président du groupe BD au Syndicat national de l’édition), les 48h BD investissent le champ scolaire: 10 albums (BD et mangas) seront offerts à 5000 écoles, parfois accompagnés de fiches pédagogiques. Car, évidemment, la bande dessinée peut servir aux enseignants, que ce soit pour faire lire ou faire découvrir des façons originales de raconter des histoires. De plus, 15 lycées d’Île-de-France accueillent des auteurs. Enfin, l’association 48h BD s’associe cette année avec l’ONG Biblionef, dont l’objectif est de fournir des livres neufs et récents à des enfants et ados du monde entier.

Côté professionnels, 48h BD pousse les libraires généralistes à « sortir la BD de son rayon », c’est-à-dire de proposer des albums de bande dessinée dans les rayons sciences humaines, pratiques ou biographies par exemple. Un guide de lecture a même été édité pour aider les libraires les plus timides et/ou les moins connaisseurs à faire des tentatives. Une initiative à suivre !