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Manolosanctis, un nouvel éditeur web et papier

29 septembre 2009 |

manolosanctis_logo.jpgAlors que la BD sur support numérique se développe à son petit rythme, un nouveau concept d’édition vient d’être lancé en ligne: Manolosanctis propose une plateforme participative pour promouvoir de jeunes auteurs, en privilégiant le lien avec une communauté de lecteurs et avec pour objectif de publier des livres au format papier.

Créée en mars dernier, après six mois de travail préparatoire, la société Manolosanctis vient de lancer la nouvelle version de sa plateforme web. Elle propose des histoires à lire et à suivre, mais aussi des histoires complètes, à déguster dans une visionneuse flash, pratique et rapide. On peut commenter les histoires, les noter et surtout les exporter (comme une vidéo YouTube) sur son blog (voir en bas de l’article).

manolosanctis_visionneuse.jpgMais ce n’est pas tout. Manolosanctis a pour objectif de publier des ouvrages papier. « Nous adoptons ici le principe du web participatif, nous explique Arnaud Bauer, président de Manolosanctis. Les internautes, par leurs votes et commentaires, nous aident à choisir les histoires potentiellement publiables. Mais, même une fois imprimée, l’histoire reste accessible intégralement et gratuitement en ligne. Pour nous, c’est un outil de promotion. »

Si la plateforme web est ouverte à tous, après inscription et adhésion possible à la licence Creative Commons (sur le partage des ressources), seules les BD les plus appréciées des lecteurs trouveront donc leur chemin vers le papier, mais pas vers les librairies. Car les livres Manolosanctis seront exclusivement en vente sur le site. « Cette distribution directe de nos ouvrages nous permet de rémunérer les auteurs deux à trois fois plus que les autres éditeurs, précise Arnaud Bauer. La plupart des auteurs comprennent bien le principe de la mise à disposition gratuite de la version numérique (à vocation promotionnelle) et de la vente d’un beau livre papier. D’ailleurs, celui-ci proposera une totale refonte du contenu et comptera des pages bonus, comme une histoire parallèle ou des compléments. » Arnaud Bauer met également en avant la liberté de ton laissée aux auteurs, une liberté qu’ils ne trouveraient pas ailleurs.

manolosanctis_phantasmes.jpgMais, pour que le projet décolle, la question de la visibilité est cruciale. Dans un paysage web BD qui compte déjà des milliers de blogs, mais aussi des éditeurs en ligne (Foolstrip), des hébergeurs (Webcomics), des plateformes de contenus (30 jours de BD), sans compter les distributeurs-vendeurs de BD pour support numériques comme Digibidi ou Ave!Comics, comment se faire une place ? « C’est évidemment le gros pari du projet, souligne Arnaud Bauer. Nous pensons toutefois qu’un bon livre pourra avoir une meilleure visibilité chez nous que sur un site marchand comme Fnac.com. De plus, nous sommes en train de conclure des partenariats avec des sites à fort trafic, comme Bakchich.info qui va utiliser notre visionneuse pour diffuser des dessins de presse. Et d’autres éditeurs vont venir présenter leurs livres, de manière intégrale ou partielle, sur notre site. Les Enfants rouges, par exemple, sont intéressés. Mais, clairement, nous comptons sur les internautes pour relayer les infos et faire découvrir nos BD. Ce sont les meilleurs ambassadeurs. »

Ambitieux, Manolosanctis envisage de publier au moins un livre par mois, ainsi qu’un recueil collectif thématique par trimestre. Un appel à propositions est d’ailleurs lancé pour ce premier recueil: le thème est « Phantasmes » et le projet est parrainée par Pénélope Bagieu. Les premiers ouvrages seront disponibles courant octobre: Base Neptune de Renart et Oklahoma Boy de Thomas Gilbert (qui vient de dessiner Bjorn le morphir chez Casterman).

Dernière précision sur ce projet original, l’origine de son nom: « Mathieu Weber et Maxime Marion, les deux autres co-fondateurs du site, avaient démarré une bande dessinée quand ils étaient étudiants, raconte Arnaud Bauer. Et Manolo Sanctis était le nom de leur héros! »

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