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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 22, 2024















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La Mort de Staline #1 ***

12 novembre 2010 |

la_mort_de_staline_couvbienPar Thierry Robin et Fabien Nury. Dargaud, 13,50 €, le 15 octobre 2010.

Le 5 mars 1953 s’éteignait Joseph Vissarionovitch Djougachvili, dit Staline, secrétaire général du parti communiste de l’Union soviétique, et dictateur d’une des deux plus grandes puissances mondiales. Mais comment son décès a-t-il véritablement fait réagir son entourage, familial et politique ? Comment, dans une société du soupçon et de la terreur, sa mort a-t-elle été communiquée ? Qui déstabilisait-elle, qui arrangeait-elle vraiment ?

Avec finesse et humour, Fabien Nury tente de répondre à ces questions en racontant les heures et jours suivant l’attaque cérébrale qui a coûté la vie au « Petit Père des peuples ». Car il n’est pas décédé sur le coup et, surtout, ses proches conseillers ont longtemps tergiversé (par intérêt ou crainte) quant à la manière de le faire soigner – le leader communiste étant un brin paranoïaque concernant son entourage médical… la_mort_de_staline_image Le scénariste compose ainsi une comédie noire et grinçante, qui voit le ministre de l’Intérieur Béria comploter pour prendre la tête de l’URSS, Khrouchtchev placer tranquillement ses pions, et les hauts fonctionnaires réfléchir à la manière de tirer profit de la situation… Personne ne pleure vraiment le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, trépassé seul et sans ami. Au dessin, Thierry Robin (Rouge de Chine, Koblenz, Petit Père Noël…) produit un de ses meilleurs albums, son style pointu et dynamique, baigné de noir, se prêtant magnifiquement à ce récit historique en vase clos. Une élégante réussite.

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Commentaires

  1. Josquin

    « et dictateur d’une des deux plus grandes puissances mondiales »
    Dictateur, n’importe quoi, il ne suffit pas de ne pas aimer une idée politique pour décréter que c’est un dictateur, un peu de retenue.

    Le dessin est moche, on dirait une mauvaise copie de Coundhaye, époque Professeur Stratus.

  2. Josquin

    « et dictateur d’une des deux plus grandes puissances mondiales »
    Dictateur, n’importe quoi, il ne suffit pas de ne pas aimer une idée politique pour décréter que c’est un dictateur, un peu de retenue.

    Le dessin est moche, on dirait une mauvaise copie de Coundhaye, époque Professeur Stratus.

  3. Josquin

    « et dictateur d’une des deux plus grandes puissances mondiales »
    Dictateur, n’importe quoi, il ne suffit pas de ne pas aimer une idée politique pour décréter que c’est un dictateur, un peu de retenue.

    Le dessin est moche, on dirait une mauvaise copie de Coundhaye, époque Professeur Stratus.

  4. Francis Pincemoi

    Vous étes adorateur stalinien ou quoi, Monsieur Josquin? Pour info, Lénine préfèrait Trotsky à Staline qu’il trouvait trop violent. Et une fois au pouvoir, le funeste Joseph Vissarionovitch s’évertua à déporter des dizaines de millions de russes (paysans hostiles à la collectivisation, notamment)en Sibérie, puis à commanditer l’assassinat de Trotsky. Il eut l’hypocrisie de signer un pacte avec son équivalent dictatorial allemand (alors que normalement, il aurait du être un de ses puissants opposants; mais bon l’invasion par l’armée allemande lui coutera des millions de morts. Tel est pris qui croyait prendre). Peut être trouvez vous qu’il se racheta avec l’annexion de la Pologne (il etait déjà coupable de l’assassinat de ses élites à Treblinka) et de l’Allemagne de l’est, où l’armée rouge avait coutume de violer les femmes allemandes (enfants, femmes ou vieillardes, peu importe). Ensuite c’est la chape de plomb qui s’abat sur l’Europe de l’Est, avec un grand-frère soviet prompt à dompter toute vélléité démocratique. Et avant de mourir, il envisageait de déporter les juifs russes. Il n’avait pas d’amis, il regnait par la terreur et ce livre en rend compte de façon sublime. Il est rare qu’un despote ayant régné plus de trente ans se fasse déboulonner par son successeur du même Parti unique, trois ans seulement après sa mort.

  5. Francis Pincemoi

    Vous étes adorateur stalinien ou quoi, Monsieur Josquin? Pour info, Lénine préfèrait Trotsky à Staline qu’il trouvait trop violent. Et une fois au pouvoir, le funeste Joseph Vissarionovitch s’évertua à déporter des dizaines de millions de russes (paysans hostiles à la collectivisation, notamment)en Sibérie, puis à commanditer l’assassinat de Trotsky. Il eut l’hypocrisie de signer un pacte avec son équivalent dictatorial allemand (alors que normalement, il aurait du être un de ses puissants opposants; mais bon l’invasion par l’armée allemande lui coutera des millions de morts. Tel est pris qui croyait prendre). Peut être trouvez vous qu’il se racheta avec l’annexion de la Pologne (il etait déjà coupable de l’assassinat de ses élites à Treblinka) et de l’Allemagne de l’est, où l’armée rouge avait coutume de violer les femmes allemandes (enfants, femmes ou vieillardes, peu importe). Ensuite c’est la chape de plomb qui s’abat sur l’Europe de l’Est, avec un grand-frère soviet prompt à dompter toute vélléité démocratique. Et avant de mourir, il envisageait de déporter les juifs russes. Il n’avait pas d’amis, il regnait par la terreur et ce livre en rend compte de façon sublime. Il est rare qu’un despote ayant régné plus de trente ans se fasse déboulonner par son successeur du même Parti unique, trois ans seulement après sa mort.

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