L’Homme qui se laissait pousser la barbe ***
Par Olivier Schrauwen. Actes Sud/L’An 2, 22 €, le 3 novembre 2010.
Les signes extérieurs ne mentent pas. Sous un titre intrigant et une couverture bizarre qui se déploie comme on ouvre une porte vers l’inconnu, le nouveau livre du Belge Olivier Schrauwen (après le remarqué Mon Fiston) bouscule et fascine, en tout cas désarçonne. Ce recueil présente des histoires courtes, parues pour certaines dans les revues Canicola, Mome ou Strapazin, comme autant de rêves et cauchemars différents. Aventures coloniales au Congo, divagations psychédéliques d’un handicapé, étranges cours de dessins, digressions capillaires… Les genres et les styles graphiques se percutent et se répondent, dans un volume au final très cohérent.
En effet, si tout paraît sans queue ni tête, voire volontiers surréaliste, dans ces récits indépendants, un propos général se dessine peu à peu. Notamment à la lecture de La Grotte, histoire qui met en scène le pouvoir immense de l’imagination humaine, et la puissance d’évocation du trait dessiné. Sans être dupe de ce concept rebattu, Olivier Shrauwen lui redonne une impulsion et de la grâce, emmènant ainsi sa BD vers des sphères magiques et métaphysiques. L’ensemble du volume prend alors un autre sens et arbore une nouvelle devise : il n’est rien d’impossible à raconter en bandes dessinées, et il n’y a pas une unique vérité dans une séquence en images. L’imaginaire de l’auteur se mêle à celui de chaque lecteur et naît alors une histoire originale, à chaque fois. C’est pour cela que, malgré un premier abord aride, L’Homme qui se laissait pousser la barbe est un livre remarquable.
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« Les genres et les styles graphiques se percutent et se répondent, dans un volume au final très cohérent. »
Ce qui est cohérent, c’est que quelque soit le style choisi, c’est mauvais, car l’auteur est un piètre dessinateur et il n’a jamais le niveau. Alors après il a beau jeu de se présenter comme graphiste. Graphiste c’est le mot valise pour désigner un dessinateur nul qui se targue d’être un artiste, mais pour être dessinateur professionnel, il faut avoir quand même un minimum de talent, pas juste des amis prêts à vous éditer par copinage ou par pitié.
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« Les genres et les styles graphiques se percutent et se répondent, dans un volume au final très cohérent. »
Ce qui est cohérent, c’est que quelque soit le style choisi, c’est mauvais, car l’auteur est un piètre dessinateur et il n’a jamais le niveau. Alors après il a beau jeu de se présenter comme graphiste. Graphiste c’est le mot valise pour désigner un dessinateur nul qui se targue d’être un artiste, mais pour être dessinateur professionnel, il faut avoir quand même un minimum de talent, pas juste des amis prêts à vous éditer par copinage ou par pitié.
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