Par Kazu Kibuishi. Akileos, 12 €, le 6 novembre 2008.

Emily et son frère Navin sont orphelins: leur papa est mort dans un accident de voiture. La maman décide alors de s’installer dans le vieux manoir familial, pour démarrer une nouvelle vie. Mais le trio va vite découvrir un monde magique dans les caves de la demeure. Un univers peuplé de robots rigolos et de créatures spongieuses, où la jeune Emily, en possession d’une précieuse amulette, va devenir une héroïne.

Entre Narnia, Le Seigneur des anneaux et un film de Miyazaki, le premier tome de cette série d’abord publiée aux États-Unis jouit d’une ambiance cartoon-fantasy des plus plaisantes. L’histoire, sans être originale, tient la route. Le rythme est particulièrement dynamique, grâce à un découpage et à des cadrages tout ce qu’il y a de plus cinématographiques. Ce qui déçoit, c’est le dessin pauvre des visages, ainsi que la palotte palette de couleurs utilisées (bleu éthéré et rose tristoune). Au final, on se dit qu’Amulet ferait sans doute un film sympathique.