Angoulême
Le bon style de survie
Dans son supplément spécial Angoulême, le quotidien gratuit 20 minutes offrait un hilarant « petit manuel de survie et d’art de vivre à l’usage des festivaliers angoumoisins ». Une double page à haute pertinence, confirmée par les témoignages d’auteurs. Puisque se loger relève de la gageure, il faut carrément chercher à se faire élire Grand Prix, afin de pouvoir « bénéficier tous les ans d’une chambre au Mercure, sans oublier une place de choix dans le cimetière d’Angoulême », précise Bouzard. Pour profiter pleinement de son séjour, mieux vaut « céder à l’appel du sexe », comme l’explique Mathieu Sapin : « Le festival fonctionne un peu comme un catalyseur libidinal agissant sur le cortex de chacun de ses visiteurs, les transformant en véritables obsédés sexuels. Bien sûr, en tant que dessinateur, je n’échappe pas à la règle ; c’est épuisant. » Julien Neel, lui, confie son bon plan boustifaille, à savoir le traditionnel repas de fruits de mer Glénat, à la fin duquel les artistes font un concours de mutants avec les déchets de table. Édifiant. (www.20minutes.fr, archives du 25 janvier 2007).
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