ANGOULEME 2007 : MONTAUZIER ET LES NAVETTES
Devant Montauzier – l’espace des éditeurs -, une file de festivaliers en attente de navette…
MONTAUZIER ET LES NAVETTES
C’était la crainte générale : en décentralisant les bulles des exposants, le festival ne s’exposait-il pas à une dislocation certaine, qui rebuterait les festivaliers autant que les auteurs ? Après quelques allers-retours en navette (gratuite), la conclusion est mitigée. Certes, le système mis en place a fait ses preuves : de nombreux bus empêchaient d’attendre plus de dix minutes dans le froid – mais tout de même, mieux valait prévoir des gants… Heureusement, la neige s’étant retirée dès le jeudi, il n’y avait que quelques bouchons à vaincre dans le centre-ville. Mais, par moments, le coeur de la cité donnait l’impression d’être déserté. Et une conclusion s’imposait pour le visiteur lambda autant que pour le professionnel : que de temps perdu dans les navettes !
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De retour d’Angoulême, mes impressions sont des plus mitigées. On ne peut pas foncièrement remettre en cause le système des navettes qui a démontré son efficacité durant le festival. Le problème est ailleurs et pour cause… Mes craintes exposées lors d’un précédent sujet se sont révélées pour ma part totalement fondées. L' »expropriation » du festival sur un lieu totalement excentré et privé de vie a été, sinon une obligation, en finalité une véritable catastrophe. On ne peut pas nier que les quelques 10 000 m² du salon des éditeurs situé à Montauzier représentait en terme de densité ce qui se fait de mieux aujourd’hui. Néanmoins, Angoulême a une âme, une vie hors de cette « usine à BD ». Le champ de Mars ou l’hôtel de ville même s’ils sont plus difficiles d’accès avaient cette capacité à fusionner le média avec la ville et plus généralement avec le citoyen.
Or, on a eu droit cette année à un immense espace posé au milieu de nulle part et complètement déconnecté du centre-ville. On en vient ainsi à se demander le véritable intérêt de perpétuer cette manifestation à Angoulême tant le « contenant » parait aussi important et primordial que le « contenu ».
Sans parler de nostalgie, je m’étais attaché aux bulles du champ de Mars et à cette rue Hergé que j’ai maintes et maintes fois parcourue pour remonter à l’hôtel de ville.
Aujourd’hui, ces quelques pas sont remplacés par des bus……
A chacun son opinion. -
De retour d’Angoulême, mes impressions sont des plus mitigées. On ne peut pas foncièrement remettre en cause le système des navettes qui a démontré son efficacité durant le festival. Le problème est ailleurs et pour cause… Mes craintes exposées lors d’un précédent sujet se sont révélées pour ma part totalement fondées. L' »expropriation » du festival sur un lieu totalement excentré et privé de vie a été, sinon une obligation, en finalité une véritable catastrophe. On ne peut pas nier que les quelques 10 000 m² du salon des éditeurs situé à Montauzier représentait en terme de densité ce qui se fait de mieux aujourd’hui. Néanmoins, Angoulême a une âme, une vie hors de cette « usine à BD ». Le champ de Mars ou l’hôtel de ville même s’ils sont plus difficiles d’accès avaient cette capacité à fusionner le média avec la ville et plus généralement avec le citoyen.
Or, on a eu droit cette année à un immense espace posé au milieu de nulle part et complètement déconnecté du centre-ville. On en vient ainsi à se demander le véritable intérêt de perpétuer cette manifestation à Angoulême tant le « contenant » parait aussi important et primordial que le « contenu ».
Sans parler de nostalgie, je m’étais attaché aux bulles du champ de Mars et à cette rue Hergé que j’ai maintes et maintes fois parcourue pour remonter à l’hôtel de ville.
Aujourd’hui, ces quelques pas sont remplacés par des bus……
A chacun son opinion.
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