Angoulême 2016 : la sélection officielle
La sélection officielle du 43e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se tiendra du 28 au 31 janvier 2016, vient d’être dévoilée, tout comme les sélections polar, patrimoine et jeunesse. Le grand jury choisira ses lauréats dans les sélections officielle et patrimoine ; pour le Fauve Polar SNCF et le Fauve jeunesse, des jurys distincts sont composés (des enfants pour le prix jeunesse).
La sélection officielle
– Ajin #1 par Gamon Sakurai et Tsuina Miura (Glénat)
– Allo, Dr Laura ? Mémoires graphiques par Nicole J. Georges (Cambourakis)
– L’Arabe du futur #2 par Riad Sattouf (Allary)
– Arsène Schrauwen par Ollie Schrauwen (L’Association)
– Carnet de santé foireuse par Pozla (Delcourt)
– Catharsis par Luz (Futuropolis)
– Cher pays de notre enfance par Étienne Davodeau et Benoît Collombat (Futuropolis)
– Chiisakobe #1 par Minetaro Mochizuki (Le Lézard noir)
– Combats par Daniel Goossens (Fluide Glacial)
– Doctors par Dash Shaw (Çà et là)
– En temps de guerre par Delphine Panique (Misma)
– Esprits des morts & autres récits d’Edgar Allan Poe par Richard Corben (Delirium)
– Est-ce qu’on pourrait parler d’autre chose ? par Roz Chast (Gallimard)
– Une étoile tranquille – Portrait sentimental de Primo Levi par Pietro Scarnera (Rackham)
– La Favorite par Matthias Lehmann (Actes Sud BD)
– La Fille de la plage #1 par Inio Asano (IMHO)
– Fin par Anders Nilsen (Atrabile)
– Hans Fallada – Vie et mort du buveur par Jakob Hinrichs (Denoël Graphic)
– Hiver rouge par Anneli Furmark (Çà et là)
– Ici par Richard McGuire (Gallimard)
– Les Intrus par Adrian Tomine (Cornélius)
– Joker par Benjamin Adam (La Pastèque)
– Letter 44 #1 par Alberto Jiménez Albuquerque et Charles Soule (Glénat)
– Megg, Mogg & Owl/Magical Ectasy Trip par Simon Hanselmann (Misma)
– Mortelle vinasse par Mai-Li Bernard (The Hoochie Coochie)
– Ms. Marvel #1 par Gwendolyn Willow Wilson Adrian Alphona (Panini)
– Murderabilia par Alvaro Ortiz (Rackham)
– Nimona par Noelle Stevenson (Dargaud)
– Outcast #1 par Paul Azaceta Robert Kirkman (Delcourt)
– Un père vertueux par Ludovic Debeurme (Cornélius)
– Paci #3 par Vincent Perriot (Dargaud)
– Le Piano oriental par Zeina Abirached (Casterman)
– La Renarde par Marine Blandin et Sébastien Chrisostome (Casterman)
– La République du catch par Nicolas de Crécy (Casterman)
– Saga #4 par Fiona Staples et Brian K. Vaughan (Urban Comics)
– Tel qu’en lui-même enfin par Killoffer (L’Association)
– Tu mourras moins bête #4 par Marion Montaigne (Delcourt)
– Tumultes par Hugues Micol (Cornélius)
– Unlucky Young Men #1 par Kamui Fujiwara et Eiji Otsuka (Ki-oon)
– Vive la marée ! par David Prudhomme et Pascal Rabaté (Futuropolis)
La sélection patrimoine
– Barnaby – Crockett Johnson (Actes Sud / L’An 2)
– Cette ville te tuera – Yoshihiro Tatsumi (Cornélius)
– Hergé – Le feuilleton intégral tome 11 – 1950-1958 – Hergé (Casterman)
– L’Homme au landau et autres histoires – Jacques Lob (Cornélius)
– La Maison aux insectes – Kazuo Umezu (Le Lézard noir)
– Vater und Sohn – Père et fils – L’intégrale E. O. Plauen – Erich Ohser (Warum)
– Simon du Fleuve – Intégrale 1 Claude Auclair (Le Lombard)
La sélection polar
– Inspecteur Kurokôchi #1 – Kôji Kôno Takashi et Nagasaki (Komikku)
– Olympia – Bastien Vivès, Ruppert & Mulot (Dupuis)
– Southern Bastards #1 – Jason Latour et Jason Aaron (Urban Comics)
– Tungstène – Marcello Quintanilha (Çà et là)
– Undertaker #1 – Ralph Meyer et Xavier Dorison (Dargaud)
La sélection jeunesse
– Alcibiade – Rémi Farnos (La Joie de lire)
– Dad #1 – Filles à papa – Nob (Dupuis)
– Le Grand Méchant Renard – Benjamin Renner (Delcourt)
– Le Jardin de minuit – Edith, d’après Philippe Pearce (Soleil)
– A Silent Voice #1 – Yoshitoki Oima (Ki-oon)
– Tempête au haras – Jérémie Moreau et Chris Donner (Rue de Sèvres)
– Ulysse Wincoop #1 – Benjamin Bachelier et Marion Festraëts (Gallimard)
– Victor & Clint – Marion Duclos (La Boîte à bulles)
– Violette autour du monde #1 – Stefano Turconi Teresa Radice (Dargaud)
– L’Insubmersible Walker Bean #1 – Aaron Renier (Sarbacane)
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HUm, cette sélection officielle me semble bien austère et plutôt internationale. Peut on s’étonner du déclinisme quand un jury officiel rend minoritaire le nombre d’albums faits en France ou en Belgique? Et que la mondialisation risque de tout submerger sur son passage?
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