Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 26, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

No Comments

Angoulême 2018 : l’expo Alix

27 janvier 2018 |

Sous-titrée « l’art de Jacques Martin », l’exposition Alix est la grande exposition patrimoniale du 45e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

alix-expo08Le Musée de la bande dessinée d’Angoulême nous avait habitués à des expositions spectaculaires et passionnantes ces dernières années, sur les Moomin, Morris ou Will Eisner. Hélas, l’édition 2018, au fond historique très riche, ne se hisse pas à leur niveau en termes de scénographie, d’ambiance et de structure.

En effet, sous une lumière blanche agréable pour les yeux, se dresse un décor minimaliste, cloisons blanches majoritairement et vagues tentures rouges. On attendait Rome, on a… Angoulême. Passé cette première impression un peu décevante mais pas rédhibitoire, on se plonge dans l’oeuvre de Jacques Martin, à travers des dizaines de planches originales tirées pour la plupart de la collection des héritiers de l’auteur ou de collections privées. Où l’on découvre un jeune dessinateur laborieux et tâtonnant, formé au dessin industriel et à la perspective réaliste, qui décide d’abandonner sa passion pour l’écriture théâtrale pour gagner Bruxelles et vivre de la bande dessinée.

Hergé l’inspire énormément, puis ce sera Jacobs (ce dernier lui reprochera d’ailleurs de trop le copier, dans des lettres qui sont présentées dans l’expo – un grand moment). Mais c’est bien son idée originale de créer une série antique avec un jeune héros intrépide qui va assurer son succès. Gros point positif de l’exposition : redécouvrir le trait de Jacques Martin et apprécier son évolution au fil de quatre décennies d’albums, et se rappeler de l’influence de la peinture sur ses compositions. Malgré une certaine monotonie dans l’enchaînement, on discerne nettement l’affirmation de l’encrage, les progrès dans l’anatomie et les expressions (dans un style toujours assez raide), les idées de mise en scène.

Organisé par thématiques (Rome, le fantastique, la Grèce fantasmée, l’homoérotisme…), l’expo propose un déroulé parfois un peu confus, pas vraiment éclairé par des textes trop abondants. Dès lors, les panneaux scientifiques de l’Institut national de recherches archéologiques préventives, aussi intéressants soient-ils, paraissent de trop. Enfin l’irruption de planches de Lefranc au milieu est difficile à saisir (le goût pour le mystère et le fantastique, visiblement…). Au final, en termes de bande dessinée pure, cette expo Alix est plutôt intéressante. Mais elle a voulu être aussi une exposition sur Rome (voir la grande maquette au centre) et sa représentation, et ça faisait sans doute beaucoup…

Photos © BoDoï

alix-expo39
alix-expo01
alix-expo02
alix-expo03
alix-expo04
alix-expo05
alix-expo06
alix-expo07
alix-expo09
alix-expo10
alix-expo11
alix-expo12
alix-expo13
alix-expo14
alix-expo15
alix-expo16
alix-expo17
alix-expo18
alix-expo19
alix-expo20
alix-expo21
alix-expo22 alix-expo23 alix-expo24
alix-expo25
alix-expo26
alix-expo27
alix-expo28
alix-expo29
alix-expo30
alix-expo31
alix-expo32
alix-expo33
alix-expo34
alix-expo35
alix-expo36
alix-expo37
alix-expo38

Publiez un commentaire