Angoulême 2018 : l’expo Emmanuel Guibert
Son trait sensible et élégant, il le met au service d’histoires qui l’ont touché, de personnages devenus ses amis. L’auteur du Photographe ou de La Guerre d’Alan est exposé au Vaisseau Moebius à Angoulême, à travers une scénographie sobre et touchante, comme ses oeuvres.
Le parcours creuse la façon dont Emmanuel Guibert, prix René Goscinny 2017, écrit “sur l’enfance”, “pour l’enfance”, ou “comme un enfant”. Mettant aussi en lumière L’Enfance d’Alan, Sardine de l’espace ou Ariol. Ainsi que, plus surprenant, des assiettes peintes, une planche de Spirou, ou des cartes postales de l’Anglais Jed Falby, lecteur enthousiaste des travaux de l’artiste, qui s’est lancé à 70 ans dans la BD.
Généreux, Guibert met ainsi en avant l’Allemand Lothar, un précieux “aide de camp” quand il s’est rendu en Allemagne faire des recherches. Et explique en peu de mots, mais précisément, ce qui l’a touché au Japon où il fit une résidence — par exemple un maître en hortensias !
La partie sur ses productions nippones est particulièrement belle et riche. On y admire, outre une lumineuse geisha colorée, une porte de bois et papier transformée en page de BD, via des collages, ou une rizière calligraphiée en caractères japonais. Somptueux.
Photos © BoDoï.
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