Angoulême 2020 : l’expo Lewis Trondheim
Il commence par inscrire des blagounettes au mur, qui donnent le ton. Pas question pour Lewis Trondheim, Grand Prix d’Angoulême 2006, artiste qui scénarise — et dessine ! – plus vite que son ombre, de se prendre au sérieux. Heureusement que Thierry Groensteen, commissaire de cette belle exposition à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, à Angoulême, le fait pour lui.
« Lewis Trondheim fait des histoires » évoque son approche du dessin, qu’il assure ne pas maîtriser à ses débuts, puis ses progrès, jusqu’à s’autoriser des paysages détaillés en voyage… Il revient sur son auto-caractérisation en perruche, son goût de la contrainte (c’est un OuBaPien), la création de Lapinot, ou encore ses incursions dans la science-fiction. On admire une mappemonde peinte par ses soins, peuplée de Lapinots, une mini-planche des Schtroumpfs, placée à ras de terre. On goût ses prises de parole militante, sur la situation précaire des auteurs de BD. Et on apprécie qu’avec franchise, il revienne sur des projets qui ne se sont pas concrétisés — comme une fiction sonore classée X pour Arte radio, avec le comédien Eric Elmosnino.
A voir jusqu’au 1er mai 2020 au musée de la BD, à Angoulême.
Photos © BoDoï.
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Oh ben tient, il fait pas une #airexpo avec son pote Manu ?
#Profondémentdéçu #EnvieDeVomir
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