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3 Comments

Annie Goetzinger est morte

21 décembre 2017 |

L’auteure de bandes dessinées Annie Goetzinger est décédée le 20 décembre à l’âge de 66 ans.

annie-goetzinger_photoNée à Paris en 1951, Annie Goetzinger étudie à l’École des arts appliqués, et y suit les cours d’un certain Georges Pichard, dessinateur notamment de Paulette. Dès le début des années 1970, elle collabore aux magazines Pilote et Lisette, puis on la lira dans Circus, L’Écho des Savanes, Fluide Glacial et Métal Hurlant. Pour son premier album, Casque d’or, paru chez Glénat en 1975, elle est distinguée « Espoir de la BD » par Festival d’Angoulême.

Elle publie ensuite Aurore, une vie de George Sand (Éditions des femmes, 1978), d’après un scénario d’Adela Turin, et Félina (Glénat, 1979), écrit par Victor Mora. Elle débute sa collaboration avec Pierre Christin en 1980, avec La Demoiselle de la Légion d’honneur. Suivront notamment La Voyageuse de la petite ceinture, Charlotte et Nancy, La Sultane blanche ou Paquebot. Ainsi que la série Agence Hardy (sept tomes entre 2011 et 2012).

Plus récemment, Annie Goetzinger avait publié seule, chez Dargaud, Jeune fille en Dior et Les Apprentissages de Colette.

Son trait fin, réaliste et sensible, d’une rare élégance, a aussi fait le bonheur de la presse, pour des illustrations dans Le Monde, ou encore cet automne comme depuis de nombreuse années dans le journal La Croix. Elle avait été honorée du Grand Boum du festival de Blois en 2014.

Commentaires

  1. vous me l’apprenez, je suis triste, j’aime beaucoup son travail

  2. desurmont jean marie

    je suis désolé de la mort d’Annie. Une remarque sur votre commentaire : ce n’est pas cet automne qu’elle a travaillé pour le journal LA croix. Depuis 2006 elle illustrait la chronique de Bruno Frappat dans ce journal tous les samedis. C’était toujours un plaisir d’apprécier la finesse de son dessin toujours avec un sens aigu de l’adaptation de son trait au texte. Son dernier dessin est paru 9 decembre et peut-être prémonition illustrait un texte sur le décés de Halliday et d’Ormesson. Je vais regretter le plaisir que j’y prenais chaque semaine.

  3. Benjamin Roure

    pardon pour le malentendu, j’ai précisé.

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