Par Richard Guérineau et Henri Meunier. Delcourt, 13,95 €, le 4 juin 2008.

Dans une année riche en westerns atypiques (Big Foot, Gus, Martha Jane Cannary), il en fallait un qui renoue avec les figures classiques du genre. Les auteurs, authentiques fans depuis l’enfance du cinéma western, ont concocté ici un petit bijou, qui évoque immédiatement les grandes oeuvres hollywoodiennes. Un jeune inconnu débarque dans une ville, pistolets à la ceinture, et provoque sans raison apparente le shérif local, un homme dur et secret. C’est l’histoire du compte à rebours avant le duel final qui nous est savamment contée, avec un découpage millimétré et des cadrages épatants. On pense au Train sifflera trois fois, à Impitoyable ou à la série Deadwood. Mais mieux qu’un énième et révérencieux hommage au western, Après la nuit est un superbe album de genre, stylé et percutant.

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