« Au pays de la mémoire blanche », ou l’amnésie sublimée par Stéphane Poulin
Il s’est réveillé à l’hôpital, le corps entouré de bandelettes, et la mémoire vierge.
Victime d’un attentat, Rousseau se sent invisible, étranger aux éléments, même chez lui. Il évolue dans une société hostile, où une population (les chats) est la cible d’une autre (les chiens). Et où les félins errants sont éliminés par des « tueurs de rêves »…
Dans des cases de taille variable, bordées de blanc sur fond noir, le Québécois Stéphane Poulin illustre merveilleusement l’errance de son héros, souvent muette. Ses peintures puissantes sont parsemées des mots de Carl Norac, qui explique avec économie un parcours à la fois angoissant et onirique. Entre bande dessinée et récit illustré, une histoire étrange et forte.
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Au pays de la mémoire blanche
Par Stéphane Poulin et Carl Norac.
Sarbacane, 25€, le 5 octobre 2011.
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Si vous voulez parler d’amnésie, pourquoi ne parlez vous pas de XIII, le plus célèbre amnésique de la BD?
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