Backstage #1 ***
Par Boris Mirroir et James. Fluide Glacial, 10,40€, le 16 mars 2011.
En 1960, dans la banlieue londonienne de Dartford, deux ados se rencontrent sur un quai de gare, avec un même désir de musique. Ils fonderont les Rolling Stones.
On avait apprécié la somme d’Hervé Bourhis sur les Beatles, qui retraçait leur histoire de façon humoristique et très pointue. Boris Mirroir et James se livrent à cet exercice de façon très différente: dans ce premier épisode de Backstage, ils se concentre sur la jeunesse de Mick Jagger et Keith Richards.
En scènes d’une demi-page (un gaufrier de six cases), ils dépeignent le quotidien de grands gamins férus de blues, qui se sentent freinés par la gentillesse de leurs parents – une situation pas assez rock’n’roll pour eux. Mick est obsédé par les filles, mais accro au pudding de sa maman. Il hésite entre musique et commerce, et écrase son entourage sans même s’en rendre compte. Le rockeur lippu est le véritable héros de cet album très drôle, scénarisé par James. Les gags pleuvent, entre jeux de mots et références aux Beatles, à Johnny Hallyday ou même Patrick Coutin (oui, le chanteur de J’aime regarder les filles). Sur un fond tramé, Boris Mirroir donne vie à ces personnages assez minimalistes et impavides, dont les yeux sont constamment cachés par leurs cheveux. Que l’on aime ou non les Stones, on savoure cette avalanche de gags malins et documentés.
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Juste un tout petit détail, c’est Boris qui dessine et moi qui scénarise.
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Juste un tout petit détail, c’est Boris qui dessine et moi qui scénarise.
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Les deux « gags » présentés ici sont carrément nuls et pas drôles. Ca donne pas envie de lire ce truc.
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Les deux « gags » présentés ici sont carrément nuls et pas drôles. Ca donne pas envie de lire ce truc.
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La critique (très) argumentée que tu nous inflige ici est carrément triste et pathétique. Ca donne envie de te rencontrer…
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La critique (très) argumentée que tu nous inflige ici est carrément triste et pathétique. Ca donne envie de te rencontrer…
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Pas besoin d’argumenter, un gag c’est drôle ou pas, et là, ce n’est pas drôle.
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Pas besoin d’argumenter, un gag c’est drôle ou pas, et là, ce n’est pas drôle.
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effectivement, c’est sinistre.
Et pourquoi les personnages sont-ils dits « impavides », dans l’article?
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effectivement, c’est sinistre.
Et pourquoi les personnages sont-ils dits « impavides », dans l’article?
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Josquin, fais un effort, feuillette l’album, lis dans la continuité, rentre un peu dans l’album. Je ne vois pas pourquoi tu ferais autorité en matière d’humour, ta critique est purement subjective. Comment peux-tu décréter de la sorte qu’une chose est nulle ? Un peu comme si je décidais: « Avec un pseudo pareil, Josquin est forcément un gros pignouf » parce que je n’aime pas ce prénom.
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Josquin, fais un effort, feuillette l’album, lis dans la continuité, rentre un peu dans l’album. Je ne vois pas pourquoi tu ferais autorité en matière d’humour, ta critique est purement subjective. Comment peux-tu décréter de la sorte qu’une chose est nulle ? Un peu comme si je décidais: « Avec un pseudo pareil, Josquin est forcément un gros pignouf » parce que je n’aime pas ce prénom.
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