Ballade
Louis est étudiant et vit dans un environnement bling-bling, ultra-snob, où tout n’est qu’apparence. De l’argent à foison, au moins autant que du mépris pour la vie du commun des mortels et le respect de la personne humaine. Alors qu’il pensait passer ses vacances en camp scout, il se fait planter par un copain qui devait l’accompagner. Direction alors la maison familiale de Deauville, pour noyer sa solitude et sa détestation de son petit monde doré dans le placard à alcool de papa. C’est là qu’il fait la rencontre de Francis, séduisant cambrioleur…
Comédie policière ensoleillée, Ballade se lit avec un plaisir non feint, comme on regarde une sympathique fiction télé. Ni plus, ni moins. Car les rebondissements ne sont pas vraiment renversants, les péripéties pas révolutionnaires non plus. Non, on est là dans une histoire convenue mais bien calibrée et suffisamment bien dialoguée pour qu’on la suive jusqu’au bout sans forcer. À l’image du scénario, le dessin très numérique de David Combet manque lui aussi d’originalité mais est tout fait efficace et lisible, agréable à l’oeil. Si vous avez envie d’un album léger qui saura vous tirer quelques sourires, fredonnez donc cette Ballade. Si vous cherchez de la singularité et des aspérités, allez donc vous promener ailleurs.
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