Bandette #1
Hommage enthousiaste des Américains Paul Tobin et Colleen Coover à la BD européenne et à une certaine idée de la culture française, Bandette a de sacrés airs de famille avec notre Fantômette nationale. Soit une cambrioleuse de haut vol masquée et capée qui écume un Paris de carte postale, en tâchant de faire la nique à un autre voleur d’oeuvres d’art nommée Monsieur, tout en échappant à un mystérieux syndicat du crime très remonté après elle. Pour cela Bandette, un peu Arsène Lupin, un peu Amélie Poulain, peut compter sur des talents indiscutables d’acrobate, de détective, un sens de la répartie à toute épreuve et sur un réseau de complices toujours prêts à lui venir en aide (des ballerines, son amoureux, des gosses des rues, un flic bougon et son fidèle chihuahua).
Avec ses personnages aussi inoffensifs qu’insouciants, sa patine artisanale perceptible dans ses arrières-plans façon décors de cinéma (chouette pas à pas de la dessinatrice Colleen Coover proposé en bonus par EP Editions) et son ton gentiment rétro, Bandette n’a d’autre prétention que de proposer un divertissement bon enfant à la « manière de… », ultra-respectueux de ses modèles, à la bonne humeur communicative. Et ce n’est déjà pas si mal. À l’image du mantra-signature de son héroïne, « Presto ! », on ne demande qu’à enchaîner sur la suite.
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merci et bravo pour votre travail
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