Bastia 2018 : l’expo Post A.
Et après l’apocalypse, que restera-t-il ? C’est un peu ce que se demande l’exposition collective « Post A »., montée par BD à Bastia 2018.
Au centre Una Volta de Bastia, on découvre ainsi les planches de plusieurs ouvrages récents traitant, de manière très différente, les suites d’un cataclysme sur Terre.
On se laisse happer par les aquarelles sépia de Guillaume Trouillard dans Aquaviva (éditions de La Cerise), on est frappé devant les planches lumineuses (jolis tirages numériques) de Xavier Coste pour Le Lendemain du monde (avec Olivier Cotte, chez Casterman). Mais ce qui impressionne, à côté, ce sont les planches de Ludovic Debeurme pour Epiphania, tome 1 et tome 2 encore inédit (Casterman). Une ligne en noir, sûre, précise, au service d’un graphisme distordu pour semer le trouble, et une ligne rouge pour figurer les visages et les corps des mutants.
Mais le plus impressionnant reste sans aucun doute le long mur consacré à l’oeuvre fleuve du Suisse Helge Reumann, Black Medicine Book (Atrabile). Des planches hyper travaillées au contenu bizarre voire malsain, où des personnages luttent pour leur survie tout en écrasant les autres. Sauvage et puissant.
Photos © BoDoï
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