Le festival BD à Bastia consacre cette année une large exposition collective au thème du cinéma, autour de sept oeuvres tournant autour du 7e art, de son histoire et de ses figures iconiques.

Dans la « Bande des cinés » de l’exposition éponyme de l’édition 2025 de BD à Bastia, on retrouve du beau monde et des oeuvres variées. Quand Catel et José-Louis Bocquet racontent la vie d’Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire, Guy Delisle se penche sur un autre pionnier, Edward Muybridge, dans Pour une fraction de seconde. Philippe Dupuy, lui, part à la rencontre de la figure du réalisateur d’À bout de souffle dans J’aurais voulu voir Godard. De son côté, Julien Magnani s’approprie des images iconiques du cinéma mondial, de Pulp Fiction à In the mood for love (dans Cinéfils et Cinéma Paradis).

Au rayon nouveautés, deux titres chez Sarbacane qui valent le détour. Pour son premier album, Nicolas Badout s’est emparé du scénario original de L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, film maudit resté inachevé, et donc culte, pour en faire un album noir et puissant. Et dans Krimi, Alex W. Inker et Thibault Vermot partent sur la trace de Fritz Lang au moment de sa création de M le maudit : les planches à l’encre et au fusain de cet album sont d’une beauté aussi époustouflante que troublante. Enfin, Aude Bertrand expose ses planches de son Au travers du rayon, une des belles découvertes de l’année 2024.

Un grand nombre de planches originales sont réunies au sein de cette exposition bien découpée, à la scénographie soignée. Une beau voyage entre 9e et 7e art.

Photos © BoDoï

Nicolas Badout

 

 

 

Catel et Bocquet

Philippe Dupuy

Guy Delisle

Julien Magnani

Alex W. Inker

Aude Bertrand