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10 Comments

Battle: « Agents du Mossad » VS « Mossad opérations spéciales »

10 mai 2011 |

La sortie quasi-simultanée de deux nouvelles séries autour du Mossad, les fameux services secrets israéliens, imposait le combat.

mossad_operationsMossad, opérations spéciales #1

Par Pierpaolo Rovero et Jean-Claude Bartoll.
Jungle, 12,50 €, le 4 mai 2011.

l’histoire
Le conseiller diplomatique de l’Elysée travaille en sous-main aux intérêts d’Israël. Mais il est manipulé par une espionne syrienne. Pendant ce temps-là, un agent du Mossad est kidnappé par les services syriens, son père s’inquiète et la machinerie internationale de l’espionnage se met en branle, mêlant les intérêts iraniens, russes, français, libanais, syriens, et bien sûr israéliens, dans un joyeux foutoir ultra-secret…

le dessin
Raide, emprunté et bizarrement proportionné. Le trait de Rovero se veut réaliste, mais ne l’est jamais vraiment. Ses décors, sans vie, sonnent faux; les visages, un peu figés, sont tout de même plus crédibles. Mais les cadrages maladroits, le manque de détails sur les plans larges et la mise en couleurs bas-de-gamme achèvent de faire détourner le regard du bédéphile ailleurs, vers des albums plus modernes et léchés.

et le Mossad, là-dedans ?
C’est un nom qui parle, même s’il on ne sait pas très bien quelle réalité il recouvre. En matière de fiction, la référence en la matière est le film Les Patriotes d’Eric Rochant. Mais ici, pour l’instant, le Mossad n’est pas au coeur de l’intrigue, qui décrit une vaste opération militaro-stratégique entre la France et le Moyen-Orient. Mais bon, la fin de ce premier tome laisse penser que le renseignement israélien et ses acteurs prendront plus de place par la suite.

mossad_agentsAgents du Mossad #1

Par Siro, Frédéric Ploquin et Pierre Boissserie.
12 Bis, 13,50 €, le 28 avril 2011.

l’histoire
Des agents israéliens assassinent à Paris un membre du Hamas, mais l’un d’entre eux est abattu par un mystérieux tireur. Avant de mourir, il prononce le nom de Eichmann. Son collègue et meilleur ami enquête… autour de l’enlèvement en Argentine du nazi Adolf Eichmann au début des années 60.

le dessin
Habitué aux récits de SF (Polka, Aquablue, Speedway…), Siro possède un style musculeux puissant, un trait épais agréable, une vraie personnalité graphique. S’il privilégie l’efficacité, il est parfois un peu décevant dans les visages et les scènes de groupe statiques.

et le Mossad, là-dedans ?
Le scénario du journaliste Frédéric Ploquin, mis en scène par Pierre Boisserie, plonge véritablement au coeur du Mossad, aux racines de celui-ci dans les milices juives des années 30 et sur un de ses plus spectactulaire « succès » : la traque et l’ « arrestation » de Adolf Eichmann, qui sera jugé et condamné à mort en Israël. Il évite le surplus de détails politico-stratégiques, pour se concentrer sur ses personnages et son histoire (la grande, la petite, la dose de fiction au milieu de faits réels).

en résumé

> Avec Insiders ou 9/11, Jean-Claude Bartoll se pose en spécialiste BD de la géopolitique et du terrorisme international. Sa nouvelle série est très documentée, mais cela se ressent un peu trop, car énormément d’informations passent dans les dialogues, lors de séquences bavardes bien peu crédibles. L’intrigue mêle, de manière assez complexe, trafic d’armes, négociations internationales et secrets de famille, mais Bartoll s’en sort bien, puisqu’on comprend tout cela sans trop forcer. Néanmoins, la surabondance de textes, les effets dramaturgiques un peu lourds et le dessin daté font de ce premier album de la nouvelle collection Jungle thriller un échec relatif.

> Agents du Mossad ne vise pas aussi haut en termes de réalisme et de décryptage de la géopolitique du Proche-Orient. Normal, il s’agit d’un récit d’espionnage et d’action qui prend appui sur un fait réel pour mieux raconter une fiction haletante. Alors bien sûr, la crédibilité de l’intrigue est sujette à caution. Mais ce premier tome se lit avec un certain plaisir, malgré quelques grosses ficelles.

Mossad, opérations spéciales #1
Par Pierpaolo Rovero et Jean-Claude Bartoll.
Jungle, 12,50 €, le 4 mai 2011.
Achetez-le sur Fnac.com
Achetez-le sur Amazon.fr
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Agents du Mossad #1
Par Siro, Frédéric Ploquin et Pierre Boissserie.
12 Bis, 13,50 €, le 28 avril 2011.
Achetez-le sur Fnac.com
Achetez-le sur Amazon.fr
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Commentaires

  1. gregory

    Critiquer pour crtiquer..

    faites mieux que les artistes et on en reparle apres….

    PierPaolo est professeur de dessin…
    surabondance de textes…

    de l autre coté

    credibilite de l intrigue sujette a caution
    dessin parfois un peu decevant

    de plus l’approche des 2 albums n’est pas al meme donc il n ‘y a pas de comparaison a faire…

    Oscar Wilde disait » Quand les critiques ne sont pas d’accord entre eux, l’artiste est en accord avec lui-même »

    a mediter avant de critiquer aussi durement

  2. gregory

    Critiquer pour crtiquer..

    faites mieux que les artistes et on en reparle apres….

    PierPaolo est professeur de dessin…
    surabondance de textes…

    de l autre coté

    credibilite de l intrigue sujette a caution
    dessin parfois un peu decevant

    de plus l’approche des 2 albums n’est pas al meme donc il n ‘y a pas de comparaison a faire…

    Oscar Wilde disait » Quand les critiques ne sont pas d’accord entre eux, l’artiste est en accord avec lui-même »

    a mediter avant de critiquer aussi durement

  3. Francis Pincemoi

    Un critique n’a jamais prétendu pouvoir dessiner ou écrire mieux que les auteurs des livres qu’on lui envoit. Il se contente de donner un point de vue objectif, lui qui recoit 4000 albums ou plus par an.
    Je suis quand même d’accord avec vous sur un point: bientôt l’on saura si le livre de Jungle s’est bien vendu en hyper ou pas. Là, le public feuillette avant d’acheter, c’est normal, car le livre ne sera pas remboursé s’il ne lui plait pas!

  4. Francis Pincemoi

    Un critique n’a jamais prétendu pouvoir dessiner ou écrire mieux que les auteurs des livres qu’on lui envoit. Il se contente de donner un point de vue objectif, lui qui recoit 4000 albums ou plus par an.
    Je suis quand même d’accord avec vous sur un point: bientôt l’on saura si le livre de Jungle s’est bien vendu en hyper ou pas. Là, le public feuillette avant d’acheter, c’est normal, car le livre ne sera pas remboursé s’il ne lui plait pas!

  5. gregory

    4000 bd ou plus par an donc plus de 15 lectures jour…. n’est ce pas trop pour garder une concentration suffisante ? n’y a t i pas saturation et donc perte de son objectivité due a la fatigue ?

    y a t il vraiment le temps pour scruter le dessin et le scenar ?

    en tout cas cela ne m’a pas enlevé le desir de lire ces bouquins … en tant que passionné je connais le travail de ces auteurs donc je sais que je peux acheter les bouquins mais pour un profane… peut etre s’arretera t il a ce genre de critique et n’achetera pas… faisant confiance aux critiques dont c’est le metier… je trouve cela bien de critiquer mais pas de descendre une bd a sa sortie….il faut laisser au public la possibilité de faire ses choix dans un marché ô combien saturé de publications….

    et quand bien même la sortie simultanée de ces 2 bd « imposait  » une confrontation…. pas la même approche donc je ne vois l ‘utilité de combat…

    qui est le vaincu alors ? pour moi le critique
    le vainqueur ? l’artiste

    car l’artiste s’est donné corps et âme pour dessiner ….et ecrire les scenarii ….

  6. gregory

    4000 bd ou plus par an donc plus de 15 lectures jour…. n’est ce pas trop pour garder une concentration suffisante ? n’y a t i pas saturation et donc perte de son objectivité due a la fatigue ?

    y a t il vraiment le temps pour scruter le dessin et le scenar ?

    en tout cas cela ne m’a pas enlevé le desir de lire ces bouquins … en tant que passionné je connais le travail de ces auteurs donc je sais que je peux acheter les bouquins mais pour un profane… peut etre s’arretera t il a ce genre de critique et n’achetera pas… faisant confiance aux critiques dont c’est le metier… je trouve cela bien de critiquer mais pas de descendre une bd a sa sortie….il faut laisser au public la possibilité de faire ses choix dans un marché ô combien saturé de publications….

    et quand bien même la sortie simultanée de ces 2 bd « imposait  » une confrontation…. pas la même approche donc je ne vois l ‘utilité de combat…

    qui est le vaincu alors ? pour moi le critique
    le vainqueur ? l’artiste

    car l’artiste s’est donné corps et âme pour dessiner ….et ecrire les scenarii ….

  7. Xtrem

    Désolé, je suis obligé de réagir à mon tour, mais si lire 4000 bd par an vous sature à ce point là, Monsieur Benjamin Roure, au point de descendre en flamme le travail des auteurs et vous rend aigri, faites de la pêche aux moules ou de la cueillette de fraises.

    Je ne vais pas m’attarder sur chaque article où vous critiquez/massacrez (ce n’est pas forcément celui-ci qui m’a le plus gonflé), mais ils ont tous un point commun entre eux qui ressemblent plus à un parti pris qu’à une critique objective de professionnel.

    A ce sujet, j’aimerais savoir de quelle école de journalisme vous sortez ?
    Qui êtes-vous pour parler de cadrages maladroits, couleurs bas-de-gamme et d’échec relatif pour un album ?

    Tandis que vos « sonnent faux », qu’on retrouve dans la plupart de vos articles, grand signe de faiblesse et de manque d’arguments constructifs, je vous propose de dessiner ne serait-ce qu’une banane, à peu près proportionnée, et, quand on aura bien ri, on jugera à notre tour du travail le plus crédible entre des professionnels de la bd et vos articles fast-food 5 minutes chronos.

  8. Xtrem

    Désolé, je suis obligé de réagir à mon tour, mais si lire 4000 bd par an vous sature à ce point là, Monsieur Benjamin Roure, au point de descendre en flamme le travail des auteurs et vous rend aigri, faites de la pêche aux moules ou de la cueillette de fraises.

    Je ne vais pas m’attarder sur chaque article où vous critiquez/massacrez (ce n’est pas forcément celui-ci qui m’a le plus gonflé), mais ils ont tous un point commun entre eux qui ressemblent plus à un parti pris qu’à une critique objective de professionnel.

    A ce sujet, j’aimerais savoir de quelle école de journalisme vous sortez ?
    Qui êtes-vous pour parler de cadrages maladroits, couleurs bas-de-gamme et d’échec relatif pour un album ?

    Tandis que vos « sonnent faux », qu’on retrouve dans la plupart de vos articles, grand signe de faiblesse et de manque d’arguments constructifs, je vous propose de dessiner ne serait-ce qu’une banane, à peu près proportionnée, et, quand on aura bien ri, on jugera à notre tour du travail le plus crédible entre des professionnels de la bd et vos articles fast-food 5 minutes chronos.

  9. Cher Xtrem et les autres,
    je suis bien content que vous ayez lu et aimé Mossad opérations spéciales, il en faut pour tout le monde et tous les goûts.

    Mais comme le fait remarquer François, recevoir 4000 albums (en fait, c’est tout de même un peu moins) aide à embrasser la diversité des genres et des livres, et donc à se forger une opinion, pour ensuite la transmettre à vous, lecteurs. Il n’a jamais été question ici de démolir un auteur, simplement de mettre en évidence les qualités et les défauts des livres que nous lisons, ce à quoi nous nous employons chaque jour sur BoDoï. Et de vous guider par ce biais dans vos achats. Après, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout, fort heureusement !

    Je prends bonne note des répétitions d’expressions, et je prendrai garde à m’en défaire. Mais de là à aller dessiner des bananes…

    Bien à vous et bonne lecture !

    ps: si vous n’aimez pas lire une mauvaise critique sur un album, d’autres sites sur la bande dessinée devraient mieux vous convenir. Mais vous serez toujours les bienvenus ici.

  10. Cher Xtrem et les autres,
    je suis bien content que vous ayez lu et aimé Mossad opérations spéciales, il en faut pour tout le monde et tous les goûts.

    Mais comme le fait remarquer François, recevoir 4000 albums (en fait, c’est tout de même un peu moins) aide à embrasser la diversité des genres et des livres, et donc à se forger une opinion, pour ensuite la transmettre à vous, lecteurs. Il n’a jamais été question ici de démolir un auteur, simplement de mettre en évidence les qualités et les défauts des livres que nous lisons, ce à quoi nous nous employons chaque jour sur BoDoï. Et de vous guider par ce biais dans vos achats. Après, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout, fort heureusement !

    Je prends bonne note des répétitions d’expressions, et je prendrai garde à m’en défaire. Mais de là à aller dessiner des bananes…

    Bien à vous et bonne lecture !

    ps: si vous n’aimez pas lire une mauvaise critique sur un album, d’autres sites sur la bande dessinée devraient mieux vous convenir. Mais vous serez toujours les bienvenus ici.

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