Baudoin se confronte à Salvador Dalí
Dalí par Baudoin, c’est le titre de la bande dessinée que co-éditeront Dupuis et le Centre Pompidou en novembre, à l’occasion de la rétrospective de l’oeuvre du peintre espagnol organisée par le musée.
Dans le sillage du partenariat Futuropolis/Le Louvre, et bientôt Futuropolis/Musée d’Orsay, voici une nouvelle collaboration entre un haut lieu parisien de l’art et un auteur de bande dessinée. Ainsi, Edmond Baudoin (Viva la vida, Piero, Peau d’âne, Amatlan…) a été invité par le Centre Pompidou à donner son regard sur le peintre Salvador Dalí et son travail, à l’occasion de la grande rétrospective qui s’ouvrira le 21 novembre prochain à Paris.
Jeanne Alechinsky, directrice de l’ouvrage avec José-Louis Bocquet (Dupuis, collection Aire Libre), explique dans le dossier de presse : « Edmond Baudoin nous est apparu comme l’auteur idéal, tant dans son rapport à l’autobiographie que dans la force immense de son dessin. Il nous fallait un auteur avec un univers solide, un guerrier du trait qui ne se laisserait pas engloutir par l’atmosphère Dalínienne. L’année qui suivit, nous avons travaillé, lu, vu, recherché, écrit, fouillé, réécrit pour arriver à rester exigeants historiquement tout en laissant à Edmond la possibilité de nous livrer ses impressions sensibles du peintre. Étudier pour mieux comprendre l’humain qu’était Dalí. Nous avons été particulièrement attentifs à son enfance, ses écrits, ses pensées intimes, ses peurs entre les performances, sa solitude, bref, à tout ce qui s’écrivait en creux dans sa carrière extravagante. »
Ce à quoi Edmond Baudoin répond : « Je n’appréciais (…) pas beaucoup sa peinture, ni l’homme a priori, mais à force de l’étudier, je me suis mis à l’aimer. Je suis rentré dans les textes, j’ai lu énormément de choses sur lui, j’ai regardé des films, vu des images, je suis rentré dans son monde, et j’y ai vu un être humain. Et un être humain est toujours touchant, même le plus grand criminel. Dalí, c’est donc avant tout un être humain. C’était quelqu’un qui voulait vivre au-delà de tout, et ce trait de caractère est quelque chose d’extraordinaire.«
Comme à son habitude, Baudoin va fouiller au plus profond du personnage, et de lui-même, pour donner son interprétation de la vie et de l’oeuvre de Dalí. Quitte à déformer un peu ses toiles et la réalité, pour faire naître l’émotion et ne pas se cantonner au plat déroulé chronologique. L’ouvrage sera de toute façon complété par une biographie et une bibliographie. Pour découvrir ce qui sera clairement un des événements de l’automne, patience, il faudra attendre la mi-novembre.
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Dalí par Baudoin
Dupuis (Aire Libre)/Centre Pompidou
160 pages, le 16 novembre 2012.
Rétrospective Salvador Dal, du 21 novembre 2012 au 25 mars 2013, au Centre Pompidou à Paris.
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Moui, cela pourrait être intéressant. Plus en tout cas que le stupide album de Vivés, Ruppet et Mulot sur l’Odalisque. Baudoin lui, sait dessiner, peindre et encrer! Et il n’a pas besoin d’artifices à la dröle de dames!
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Moui, cela pourrait être intéressant. Plus en tout cas que le stupide album de Vivés, Ruppet et Mulot sur l’Odalisque. Baudoin lui, sait dessiner, peindre et encrer! Et il n’a pas besoin d’artifices à la dröle de dames!
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Je suis très heureux de voir arriver ce livre, comme à chaque fois qu’Edmond Baudoin en sort un. C’est d’autant plus beau qu’il va vers quelqu’un qui ne l’intéresse a priori pas, et qu’il en arrive à se relier à lui. Comme toujours, une vision humaine des choses portée par un dessin vibrant et aimant. (En tout cas à la vue de ces extraits, et connaissant le reste de son travail).
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Je suis très heureux de voir arriver ce livre, comme à chaque fois qu’Edmond Baudoin en sort un. C’est d’autant plus beau qu’il va vers quelqu’un qui ne l’intéresse a priori pas, et qu’il en arrive à se relier à lui. Comme toujours, une vision humaine des choses portée par un dessin vibrant et aimant. (En tout cas à la vue de ces extraits, et connaissant le reste de son travail).
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