Berthile et le monde sans espoir
Le monde s’est effondré, les Hommes ont disparu, ainsi que nombre d’espèces animales. Qui, elles-mêmes, ont muté au contact des restes de la civilisation humaine. La planète est désormais sous la coupe de corbeau géants à moitié métalliques. À moins qu’une tribu d’oursons volants ne parvienne à contrecarrer l’inéluctable, notamment grâce à une mystérieuse petite fille…
Avec sa ligne fluide inspirée à la fois d’un design franco-belge très 80’s et des cartoon américains, l’Italienne Maurizia Rubino brosse un monde étrange, tantôt doux tantôt effrayant. Et son scénario, lui aussi, oscille entre les deux, en jouant aux montagnes russes émotionnelles, entre déprime totale et rebond d’espoir. Hélas, à trop vouloir filer la métaphore autour de l’amitié, de la rédemption, de la résilience ou de la bienveillance, elle perd le fil de son histoire qui n’était déjà pas claire au départ, et qui se poursuit dans la plus grande des confusions. Confusion de narration et d’intention, incarnée par des rebondissements incohérents et des dialogues pauvres. On pensait trouver dans ce one-shot un conte de SF original et onirique, on se retrouve avec une fable hermétique qui ne touche jamais son but.
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