Bienvenue dans la NHK #1-2 ***
Par Kendi Oiwa etTatsuhiko Takimoto. Soleil, 7,50 €.
Quelle est l’alternative au suicide pour qui a peur de la mort ? La réponse (typiquement japonaise) à cette question (typiquement japonaise?) est l’hikimori. Ermite des temps modernes, celui-ci est un agoraphobe refusant tout contact avec le monde extérieur. Il peut vivre des années durant au crochet de tiers – sa famille le plus souvent, l’hikimori n’a pas d’amis -, surfant sur le net pour combler des fantasmes coupables (voire illégaux), le tout dans un désordre parfois crasseux. Auto-proclamé victime d’une pression sociale trop forte, le jeune Tatsuhiro Sato devient donc un hikimori et s’enfonce ainsi dans ses délires paranoïaques, et dans lesquels la chaîne de télé NHK complote contre lui…
Puis un jour, ses vaches à laits de parents le lâchent. Il se démène alors pour sortir de chez lui, trouver un petit boulot… Mais rien n’y fait. Il découvre alors que son bruyant voisin de palier est un ancien copain de classe qui veut l’engager pour réaliser le rêve un peu fou de faire fortune dans le jeu vidéo érotique ! Il croise aussi le chemin d’une drôle de jeune fille qui va tout faire pour l’aider à s’en sortir. Mais quel est son véritable but ?
Ce qui aurait pu être une tragédie sociale grinçante se transforme rapidement en une comédie à la fois hilarante et informative sur ce phénomène de société que sont ces étranges reclus urbains. Jamais moraliste, le récit suit un loser conscient de sa maladie, tiraillé par une conscience qui le fera rejeter petit à petit la face sombre de son âme. Tiré d’un roman à succès (et adapté en série TV animée), ce manga doit aussi beaucoup à son graphisme dynamique et à sa mise en scène caricaturale parfois à la limite du cartoon. Pourtant, le dessinateur Kendi Oiwa n’est pas à proprement parler un boute-en-train, puisqu’il est à l’origine de Goth (paru chez Pika), un manga à l’atmosphère horrifique et malsaine fascinante ! Comme quoi…
À noter que pour l’édition française, le manga a subi un petit coup de censure, notamment au niveau des (rares) images pornographiques visionnées par le personnage principal sur son ordinateur (voir extrait ci-dessous). Celles-ci mettant en scène de très jeunes filles, l’éditeur Soleil en accord avec l’auteur et l’éditeur nippon a décidé de brouiller lesdites images. Mais qu’on se rassure, cette intervention se limite à une paire de pages et n’affecte nullement la narration. Et le message dénonciateur sur la déviance malsaine (mais temporaire) du héros garde tout son sens.
Kara
-
bienvenu dans la nhk est un très bon manga assez spécial qui traite les chose de façon noir et humoristique.Je le recommande a tout les fan de manga décalé comme moi.Le personnage principal a abandonné les études universitaires cela fait deux ans qu’il ne quitte pas sa chambre et ces parents viennent de lui coupé les vivres.sont voisin qui tout les matins il passe en boucle les générique de ces dessins préféré je suis fan car le personnage est tout de meme attachant c’est malheur son dramatique encore une fois lisez le
-
bienvenu dans la nhk est un très bon manga assez spécial qui traite les chose de façon noir et humoristique.Je le recommande a tout les fan de manga décalé comme moi.Le personnage principal a abandonné les études universitaires cela fait deux ans qu’il ne quitte pas sa chambre et ces parents viennent de lui coupé les vivres.sont voisin qui tout les matins il passe en boucle les générique de ces dessins préféré je suis fan car le personnage est tout de meme attachant c’est malheur son dramatique encore une fois lisez le
-
Je viens de lire ce résumé, mais en fait je me sens totalement comme lui… un Otuaku, un hikikomori. Comme quoi ce phénomène n’a pas lieu qu’au japon…
-
Je viens de lire ce résumé, mais en fait je me sens totalement comme lui… un Otuaku, un hikikomori. Comme quoi ce phénomène n’a pas lieu qu’au japon…
Commentaires