On vous avait fait visiter l’exposition Animal’z d’Enki Bilal, à l’Hôtel Dassault, et on avait bien fait, car plus des deux tiers de ces dessins sont désormais dispersés.

La vente aux enchères des originaux du dernier album d’Enki Bilal, qui s’est tenue samedi 19 septembre chez Artcurial, a rapporté 974 735 € (frais compris). Une nouvelle vente de prestige réussie, pour un auteur qui avait déjà enflammé les cotes de la BD en vendant une toile plus de 176 000 € en 2006.

Ici, les prix des oeuvres n’ont pas atteint ces sommets, en raison notamment de leur petit format et de la technique de dessin utilisée (crayons et non peinture). Plusieurs dizaines de ces originaux sont partis pour une somme comprise entre 3000 et 5000 €, et quelques collectionneurs inspirés ont également pu partir avec un Bilal pour moins de 1000 €. Le clou de la vente, la couverture d’Animal’z, a été adjugée 36 475 €.

« 70% des pièces proposées ont été vendues, avec 50% de nouveaux acheteurs, des gens qui n’avaient jamais enchéri dans la bande dessinée », s’est félicité un des experts de la vente Éric Leroy. Une vente qui contente donc les commissaires-priseurs et les collectionneurs, la cote d’Enki Bilal se consolidant ainsi mois en mois, et attirant toujours de nouveaux acheteurs.