Bill Kill °
Par Enrique Vegas. 12 Bis, 6,95 €, le 18 juin 2010.
Le genre parodique est sans doute l’un des plus casse-gueule qui soit. Un bon album parodique doit réussir à exploiter le meilleur de l’oeuvre originale, forcer le trait sur ses caractéristiques principales et confronter l’ensemble à un autre référentiel pour créer un contraste, censé être hilarant. Enrique Fernandez réussit à peu près les premières étapes, mais échoue de manière cuisante sur la dernière : faire rire.
Spécialisé dans la parodie, l’auteur espagnol s’est penché sur de nombreux films et livres à succès, en y apportant son ton geek et décalé. Son style comics-cartoon transforme les personnages en petites marionnettes à grosse tête, plutôt drôles. Mais ses relectures des films Kill Bill, Wolverine (Arme XXL) et 300 (600), sorties en même temps, sont d’une grande pauvreté scénaristique, consistant simplement à se moquer des incongruités des scénarios d’origine. Si on sourit parfois devant la justesse de son propos, on se lasse très vite de cette moquerie simpliste et peu inventive. Enfin, si on lit plusieurs de ces volumes, on s’énerve contre un système parodique qui ressemble plus à un créneau marketing qu’à un dispositif artistique. À fuir.
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Effectivement, ça sent la tentative de récupération. Il n’y a que la couverture de jolie dans ces livres!!
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Effectivement, ça sent la tentative de récupération. Il n’y a que la couverture de jolie dans ces livres!!
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J’ avoue que je ne l’ acheterai pas, je n’ accroche pas sur le dessin, et pas
trop sur les parodies non plus.
Mais attention il s’ agit d’ Enrique Vegas et non pas d’ Enrique Fernández ! (super
dessinateur extrêmement talentueux auteur récemment de L’ Île sans sourire) -
J’ avoue que je ne l’ acheterai pas, je n’ accroche pas sur le dessin, et pas
trop sur les parodies non plus.
Mais attention il s’ agit d’ Enrique Vegas et non pas d’ Enrique Fernández ! (super
dessinateur extrêmement talentueux auteur récemment de L’ Île sans sourire)
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