Black Hammer présente Sherlock Frankenstein et la ligue du mal
Le légendaire super-héros de Spiral City, Black Hammer, a disparu avec tous les autres après l’affrontement contre l’Anti-Dieu. Lucy Weber, sa fille, n’était alors qu’une enfant. Désormais adulte et journaliste d’investigation, elle décide de partir à sa recherche avec l’intime conviction qu’il n’est pas mort. Les premiers indices la dirigent vers l’asile de la ville. Et un nom siffle à ses oreilles : Sherlock Frankenstein…
En marge de son excellente série Black Hammer (dans notre notre top 10 de l’année 2018), Jeff Lemire décline son univers à mi-chemin entre l’hommage et le renouvellement du genre dans des spin-off (épisodes dérivés de la série-mère), catalyseurs d’intérêt. Le premier se concentre sur Sherlock Frankenstein, qui a tout du vilain. De rencontres intersidérales en dialogues cocasses, on suit la quête de Lucy Weber – déjà à l’honneur dans le tome 2 de la série – qui tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition de son père, que tout le monde croit mort. Mais l’espoir et l’enthousiasme de la jeunesse en bandoulière, elle croise toutes sortes de personnages qui lui sont plus ou moins favorables. Et cet énigmatique Sherlock, surprenant et mystérieux jusqu’au bout de ce one-shot. Cet épisode ne manque pas de piquant. Le lecteur sait déjà si Black Hammer est encore vivant, mais ignore le fin fond de l’histoire et le rôle joué par chacun. Les révélations sont plaisantes même si tout s’enchaîne (trop) facilement et que l’album alterne scènes rythmées et d’autres plus pantouflardes.
Au dessin, en revanche, la partition est de haut niveau, autant dans les compositions que les découpages, nerveux. Car David Rubin est toujours aussi à l’aise avec son dessin cartoon punchy à la colorisation chaude. Et le résultat est tout à fait divertissant, sans être indispensable. Les fans de la série y trouveront leur compte. Sans aucun doute.
-
Le scénario est hyper cliché et déjà-vu…Franchement bodoi, pas d’accord pour le coup !
Commentaires