"Blast" de Manu Larcenet, prix des libraires BD 2010
Le prix des libraires BD (membres du groupement des libraires de bande dessinée – GLBD) est attribué cette année au puissant premier tome de Blast, de Manu Larcenet.
Blast est sorti en novembre dernier chez Dargaud et nous avait mis une bonne claque. À tel point qu’il figurait en deuxième place de nos BD préférées de 2010. Snobé par le jury du Festival d’Angoulême, et même par le jury du public, l’album que son auteur qualifie lui-même comme son « chef d’oeuvre » devance d’autres belles BD nommées pour ce prix : Rosalie Blum, Le Signe de la lune, Rébétiko, Pluto, Les Derniers Jours d’un immortel… Blast succède au palmarès du prix des libraires (qui en est à sa 21e édition) à Shutter Island de Christian De Metter, d’après Dennis Lehane. Cela va lui offrir une mise en avant spécifique dans les librairies des réseaux GLBD (Canal BD et Album principalement).
Blast met en scène Mancini, un type obèse et bizarre, qui raconte son histoire à des policiers, alors qu’il est en garde à vue. Comment, à la mort de son père, il a quitté sa femme et la vie pépère qu’il menait jusque-là. Comment il est devenu un marginal et comment il a reçu une sorte de choc mystique une nuit d’ivresse. Troublant, sombre et inconfortable, et doté d’un dessin noir et blanc saississant, ce premier volume d’une série qui devrait en compter cinq est sans doute le meilleur album de Manu Larcenet.
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Cela va lui offrir une mise en avant spécifique dans les librairies des réseaux GLBD (Canal BD et Album principalement).
C’est ridicule, cet album a déjà largement eu cette mise en avant, grosse opération marketting de chez Dargaud pour surfer sur le succès du combat ordinaire.
Le jury du prix des libraires BD aurait été bien plus aviser de choisir un livre qui le mérite tout autant mais n’a pas eu la visibilité qu’il méritait, ce choix aurait été le plus logique, mais les libraires préfèrent caresser Dargaud et le groupe média-participation dans le sens du poil, c’est ce poids lourd de l’édition BD qui fait tourner leurs petites boutiques, pas les excellents bouquins (qu’ils ne prennent souvent même pas) des petits éditeurs, qui sont la force vive de la BD. Il faut comprendre ces boutiquiers, ce ne sont pas ces petits éditeurs qui sortent les block-busters prédigérés qui font tourner la boutique. -
Cela va lui offrir une mise en avant spécifique dans les librairies des réseaux GLBD (Canal BD et Album principalement).
C’est ridicule, cet album a déjà largement eu cette mise en avant, grosse opération marketting de chez Dargaud pour surfer sur le succès du combat ordinaire.
Le jury du prix des libraires BD aurait été bien plus aviser de choisir un livre qui le mérite tout autant mais n’a pas eu la visibilité qu’il méritait, ce choix aurait été le plus logique, mais les libraires préfèrent caresser Dargaud et le groupe média-participation dans le sens du poil, c’est ce poids lourd de l’édition BD qui fait tourner leurs petites boutiques, pas les excellents bouquins (qu’ils ne prennent souvent même pas) des petits éditeurs, qui sont la force vive de la BD. Il faut comprendre ces boutiquiers, ce ne sont pas ces petits éditeurs qui sortent les block-busters prédigérés qui font tourner la boutique. -
> Calmazuthra. Je comprends ta réaction mais je trouve que tu y vas fort avec les libraires.
Le commerce n’a jamais été du mécénat et il faut aussi savoir faire fonctionner son tiroir caisse sur des block-busters pour donner une place aux indépendants. Certes, tous les libraires ne jouent pas le jeu mais « les petits éditeurs, qui sont la force vive de la BD » ont encore moins leur place dans les rayons d’une FNAC ou d’un Cultura. Espérons donc, que « les petits boutiquiers » survivent encore longtemps.
A moins que le numérique ne réorganise la donne de tout ce petit monde là !? Qui sait.… -
> Calmazuthra. Je comprends ta réaction mais je trouve que tu y vas fort avec les libraires.
Le commerce n’a jamais été du mécénat et il faut aussi savoir faire fonctionner son tiroir caisse sur des block-busters pour donner une place aux indépendants. Certes, tous les libraires ne jouent pas le jeu mais « les petits éditeurs, qui sont la force vive de la BD » ont encore moins leur place dans les rayons d’une FNAC ou d’un Cultura. Espérons donc, que « les petits boutiquiers » survivent encore longtemps.
A moins que le numérique ne réorganise la donne de tout ce petit monde là !? Qui sait.… -
« A moins que le numérique ne réorganise la donne de tout ce petit monde là !? Qui sait.… »
Pour l’instant, le numérique propose le pillage gratuit des pages, le téléchargement payant sur iphone, PC et Mac des titres vendeurs, et depuis peu le doublement des droits d’auteur à ceux qui acheteront directement à l’éditeur, par internet. Comment voulez-vous que les libraires prospèrent dans ces conditions?
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« A moins que le numérique ne réorganise la donne de tout ce petit monde là !? Qui sait.… »
Pour l’instant, le numérique propose le pillage gratuit des pages, le téléchargement payant sur iphone, PC et Mac des titres vendeurs, et depuis peu le doublement des droits d’auteur à ceux qui acheteront directement à l’éditeur, par internet. Comment voulez-vous que les libraires prospèrent dans ces conditions?
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c’est bien gentil vos réactions d’intelligentia librairo-politique, mais il faut le dire : Blast déchire. Dargaud ou pas, c’est le seul constat qui vaille
Alors la seule vrai question interressante c’est : a quand le tome 2 ???? -
c’est bien gentil vos réactions d’intelligentia librairo-politique, mais il faut le dire : Blast déchire. Dargaud ou pas, c’est le seul constat qui vaille
Alors la seule vrai question interressante c’est : a quand le tome 2 ???? -
Cococo croit avoir découvert de l’or, mais ce n’est que du plaqué. Faut t’ouvrir à d’autre chose mon coco, il y a plein d’albums vraiment bien et sincère, pas de la bidouille de gros beauf qui calcule chaque trait pour faire pleurer dans les chaumières bobo.
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Cococo croit avoir découvert de l’or, mais ce n’est que du plaqué. Faut t’ouvrir à d’autre chose mon coco, il y a plein d’albums vraiment bien et sincère, pas de la bidouille de gros beauf qui calcule chaque trait pour faire pleurer dans les chaumières bobo.
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