Bloodshot USA
Alors que Bloodshot et ses comparses sont échoués sur un radeau au milieu de l’océan Pacifique, Manhattan est gagnée par l’apocalypse. Le PRS (Projet Rising Spirit) a donc mis son terrible plan à exécution : un virus – les nanites, puissante arme virale – contamine toute la ville et ses habitants, qui mutent eux aussi en Bloodshot. L’occasion rêvée pour le PRS de s’imposer comme le seul remède possible. Mais Ninjak croit encore en l’impossible et retrouve Bloodshot pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être…
Fin de cycle pour la série de Jeff Lemire, que l’on avait quitté sur un très bon mais frustrant tome 4. Et dans toute bonne fin, on a le droit à un joli feu d’artifice : action à tout va, luttes sanglantes, personnages ambivalents et clés d’une stratégie politique et militaire menée par une organisation retorse. Outre les réponses qui tiennent la route, Lemire fait muter ses personnages comme le feraient ces fichues nanites. Kay, la géomancienne, devient ainsi Deathmate, l’arme ultime du PRS. Mais Bloodshot, Ninjak ou encore Livewire, figures de l’univers Valiant, veillent au grain pour la paix mondiale.
Pour rythmer cette histoire sans temps mort, les superbes dessins de Doug Braithwaite font plus que le job : léchés, profonds, ils donnent du corps à cette lutte destructrice étrangement raccord avec l’actualité (voir le trait d’humour sur Trump).
Un premier cycle rondement mené qui, certes, n’invente rien dans le genre des récits complotistes mais reste un haletant blockbuster en comics. Et ça tombe bien, un nouveau cycle se profile à l’horizon 2018 : Bloodshot Salvation… In Bloodshot we trust !
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