Blue Giant Supreme #1
Tout au long de ses 10 tomes montant crescendo dans l’émotion et dans lesquels Dai Miyamoto s’est trouvé une vraie voie dans la pratique du jazz, Blue Giant a su se montrer bouleversant et passionnant. Une fois ce premier arc narratif achevé, Shinichi Ishizuka a enchaîné sur Blue Giant Supreme, une suite qui fait inexorablement penser au démarrage de la série, l’expérience en plus.
Après avoir quitté le Japon, Dai met les pieds en Europe. Sa maîtrise du saxophone n’est maintenant plus à prouver, mais sa pratique typiquement japonaise entrera en contradiction avec la manière si personnelle qu’ont les Allemands de pratiquer et écouter les musiques qu’il croyait connaître. Commence donc pour lui un long combat pour se faire une place en tant que jazzman à l’étranger.
Toujours bienveillant, le mangaka sait tout à la fois rendre son personnage principal incroyablement attachant et humain. Comme à ses débuts, Dai va devoir redoubler d’efforts, se remettre en question, réapprendre et se faire une place dans ce petit milieu qui le passionne tant. Persévérant, il est d’un optimisme sans faille et ne se laisse jamais abattre par l’adversité. À chaque fois qu’il joue de son instrument, il est comme envouté et laisse transparaître force et émotions qui exaltent le lecteur.
Positiviste et procurant un réel bien-être, cette tranche de vie musicale intense est repartie sur de nouvelles bases solides et saura nous faire voyager entre joie, authenticité et puissante représentation de la musique. Et, encore plus que jamais, on est toujours plus impatient de voir comment notre héros favori deviendra le meilleur saxophoniste du monde !
BLUE GIANT SUPREME © 2017 Shinichi ISHIZUKA / SHOGAKUKAN – Traduction : Anne-Sophie Thevenon
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