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Boulouloum et Guiliguili – L’intégrale #1

3 février 2016 |
SERIE
Boulouloum et Guiliguili
ALBUM
L'intégrale - 1
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
28 €
DATE DE SORTIE
04/09/2015
EAN
2800158891
Achat :

Série mineure et peu connue du catalogue Dupuis, Boulouloum et Guiliguili – rapidement renommée Les Jungles Perdues pour cause de sérieux – est des nombreuses séries de l’inépuisable Cauvin. La trame commune à tous les récits est simple : Boulouloum, sorte de mini-Tarzan, veille sur la jungle, épaulé par Guiliguili, gorille mastodonte. Jo et Hary, deux braconniers, tentent de chasser des animaux discrètement, parfois en tentant de manipuler les populations indigènes.

boulouloum_imageC’est Mazel, surtout connu pour son travail sur Câline et Calebasse (autre série par la suite renommée, cette fois en Les Mousquetaires), qui dessine cette série, à l’origine un simple récit court pour le changer d’univers. Très à l’aise dans ce registre, il se laisse aller au plaisir de croquer des animaux expressifs et une végétation luxuriante dans un style Marcinelle tout ce qu’il y a de plus classique.

La série a connu de nombreux récits, mais peu d’albums. Ce copieux volume rétablit pour la première fois la série dans l’ordre chronologique, présentant les cinq premiers albums et treize récits inédits sur plus de 300 pages. Comme toujours avec les intégrales Dupuis, le travail éditorial vaut le détour, beaucoup d’iconographie supplémentaire (publicités, couvertures…) et une introduction très intéressante de Patrick Gaumer sur tout le contexte éditorial.

Seulement, une fois l’appétit aiguisé par cette copieuse préface, on se lasse assez vite des histoires, très répétitives. Si les séries mineures sont toujours instructives pour ce qu’elles révèlent de leur époque, si le travail artisanal y est tout à fait honorable, toutes ne sont pas des trésors cachés… Dans le cas de Boulouloum et Guiliguili, le canevas se renouvelle peu et les auteurs semblent vite travailler en bon techniciens, efficaces mais sans grande imagination. Dès lors, malgré toute la sympathie que peut nous évoquer ce projet, l’écrin semble un peu trop beau…

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