Thibault est un gars anonyme, timide, grassouillet et pas franchement à la mode. Il traîne en survêtement rouge dans le métro quand son regard croise celui d’une jeune femme. Il sort de la rame, renverse un sac de litière, arrive chez une vieille dame élevant trois petits chats… S’en suit une longue nuit où une situation en entraîne une autre et où Thibault croisera un criminel déjanté, un tueur sanguinaire, et ira des planches d’un cabaret de sosies jusqu’au plus haut des toits de Paris !

Narré comme un long plan séquence cinématographique, Bout d’ficelles d’Olivier Pont jouit d’un rythme effréné autant sur le plan scénaristique – galerie savoureuse de personnages qui prennent la suite les uns des autres – que dans le trait, tout en mouvement, expressivité et couleur pour camper les personnages, avec une réelle envie de divertir. La narration, habile, conduira le lecteur à découvrir in fine le fil conducteur de cette histoire construite de ficelles mises bout à bout. Tour à tour polar, thriller, récit comique et comédie romantique, c’est un joli manège dans lequel nous embarque l’auteur. Un divertissement jouissif dont les 127 pages se lisent d’une traite, un coup de fouet stimulant en cette rentrée !