Chris Ware revient à la galerie Martel
Aux côtés de Richard Corben et Emmanuel Guibert, il a été le troisième finaliste pour le Grand Prix au dernier festival d’Angoulême. Mais comme en 2017, il est reparti bredouille malgré un talent et une œuvre rares. Lui, c’est Chris Ware, l’un des auteurs les plus importants de ces dernières années.
Jimmy Corrigan en 2003, Building Stories en 2015, sans oublier les Acme Novelty Library Books, les œuvres de Chris Ware marquent leur époque par leur recherche formelle, du format aux découpages en passant par les changements d’échelle, et des ambiances fascinantes, qui s’abreuvent aux sources d’une mélancolie toute dépressive certes, mais pleine de poésie.
Acclamé par la critique (même si son public reste globalement confidentiel), Chris Ware est aussi présent dans les galeries où ses planches voient leurs prix s’envoler (plusieurs milliers d’euros). Les chanceux, à défaut d’en acheter, pourront les admirer lors de l’exposition (la deuxième, cinq ans plus tard) que consacre la galerie Martel au travail de “l’architecte obsessionnel”, au moment où paraît Monograph (par Françoise Mouly et Chris Ware), un ouvrage consacré à sa vie et son travail.
À la galerie Martel, seront présentées des illustrations et des planches majeures, mais aussi des travaux divers et, clou du spectacle, Chris Ware en personne, qui sera présent lors du vernissage le mercredi 28 mars à partir de 18h30. Comme le lendemain pour une séance de dédicaces à partir de 16h.
L’exposition, elle, se tiendra du 29 mars au 19 mai 2018. L’occasion de plonger dans un univers fascinant de rigueur et de minutie. Mais surtout beau à en pleurer.
Plus d’infos sur le site de la galerie.
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