Combats
Chez Goossens, il y Georges et Louis. Et Dieu, souvent, ou un grand barbu qui lui ressemble mais qui jure comme un charretier. On croise aussi des vedettes de cinéma, des rois mal habillés et des interrogations philosophiques à n’en plus finir. Et puis même Edika, parfois. Chez Goossens, au fil des années, il y a quand même une chose qui ne change pas, c’est qu’on y rit beaucoup.
Avec son trait rond, ses couleurs chaleureuses et son goût pour les jeux de mots qui font naître les histoires, Daniel Goossens perpétue un genre d’humour bien à lui, entre la parodie et le détournement, le jonglage avec le verbe et la manipulation des icônes. Et cela fait mouche, car une saillie bien sentie arrive toujours quand on ne s’y attend pas, et il y aura toujours une idée géniale sous une avalanche de texte ou un dessin en apparence banal. Dès lors, même si ce volume est peut-être un moins désopilant que d’autres, comme Passions, il demeure une valeur sûre de Fluide Glacial, par sa finesse et son élégance, sélectionnée juste titre au Festival d’Angoulême.
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