Créatures sacrées #1
Josh Miller n’a pas une vite toute simple. Il étudie l’histoire de l’art d’arrache-pied et espère obtenir un poste de conservateur. Et enfin cesser d’être pauvre, surtout qu’il va bientôt être papa. Problème, certains êtres maléfiques l’ensorcèlent, afin qu’il tue une de leurs ennemis. Il se retrouve alors, bien malgré lui et sans savoir pourquoi, au coeur d’un combat terrible entre le Bien et le Mal.
Imaginé par le grand encreur Klaus Janson (sur The Dark Knight Returns, de Frank Miller, c’est lui qui est aux pinceaux), cette série démarre de manière bien alambiquée. À grands coups de flash-forward et flash-back, en permanence. Et de dialogues extrêmement ampoulés, qui doivent être écrits tout petit pour entrer dans les bulles. Cette débauche d’effets veut-elle camoufler quelque chose ? Par exemple, une histoire poussive de démons voulant régner sur le monde et d’arme magique, dans une métropole américaine lisse comme dans une série télé. Et avec un dessin d’inspiration photo-réaliste souvent figé dans les visages et maladroit dans les postures et mouvements. La structure scénaristique inutilement emberlificotée entraîne paradoxalement un coup de loupe sur ces défauts, alors que quelques séquences sont joliment spectaculaires et qu’on aurait pu s’intéresser davantage et sincèrement à cette sombre saga fantastique. Si elle avait été un peu plus modeste et prise par le bon bout.
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