Branleur(s) **
Par Jules & Tom Fradet. Manolosanctis, 14,50€, le 3 mars 2011.
Retourné chez sa mère à Nantes, pour des raisons familiales, Laurent retrouve Alan, son ancien meilleur ami perdu de vue.
Les deux ados reprennent leurs marques l’un par rapport à l’autre, se réapprivoisent. Ils vont en soirée, fument des joints, conduisent une voiture sans permis, et fréquentent la lumineuse Nadège…
Jules et Tom Fradet – « deux frères originaires de Nantes », précise leur éditeur – ont imaginé et réalisé cette chronique de la jeunesse. Indolent et élastique, comme les héros du livre, le dessin s’étale au fil d’épisodes qu’on aurait aimé plus palpitants – auraient-ils été (volontairement ou involontairement) frappés de la paresse de leurs protagonistes?
Si le ton des auteurs permet de saisir avec justesse un état psychologique, la superficialité de ces Branleur(s) les rend très volatils. A la différence d’Une vie sans Barjot, récit initiatique sur la même thématique récemment publié par Appollo et Stéphane Oiry, beaucoup plus creusé.
Publiez un commentaire