Par Ninie et Davide Cali. Sarbacane, 12,50 €, le 2 mai 2013.

Ce n’est pas la grande forme pour la petite Joëlle, une maladie bien étrange l’a clouée au fond de son lit et les symptômes laissent à penser que ce n’est pas un mal tout à fait ordinaire. Sa maman est d’ailleurs assez inquiète et ne voit pas d’autre solution que de solliciter l’aide de Gilles, le papa de Joëlle, que la fillette ne connaît pas encore. La jeune ado va ainsi passer une journée plus que mouvementée dans les bureaux de la société Lucifer, et rien ne nous dit qu’à l’arrivée les choses vont s’arranger. Ce sera en tout cas l’occasion pour elle d’en apprendre un peu plus sur son père.

Ce troisième tome de la série Cruelle Joëlle est clairement un album de transition. Maintenant que les personnages sont bien installés, et que les lecteurs assidus ont pris possession des lieux, Davide Cali commence à faire évoluer ses héros vers de mystérieuses destinées. On assiste aux débuts d’une véritable intrigue avec le suspense et les questions qui vont avec. L’histoire conserve la tonalité légère et l’humour qui ont fait le succès des premiers épisodes, tout en faisant place à des événements plus sérieux, annonciateurs de rebondissements et de surprises démoniaques. Ninie met en images ce petit monde avec toujours autant d’énergie et de folie. Voilà une série lancée sur de bons rails et qui n’a pas fini de surprendre ses lecteurs.

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