Europe, fin du XIXe siècle. Les cynocéphales sont un peuple au visage canin, vivant dans l’ombre des humains. Ils vivent à l’écart, dans des montagnes hostiles, et s’entraînent à l’art du combat. Car quelques humains bien informés les utilisent pour des opérations militaires secrètes. Malgré leurs talents, ils restent des parias, des monstres. Mais c’est en trop pour certains d’entre eux, dont leur chef. Une rébellion qui va lui coûter très cher…

L’idée de départ et l’univers dépeint ici – introduit par une haletante scène de braquage se déroulant 20 ans plus tard – étaient alléchants. Hélas, rapidement, les promesses se diluent dans des dialogues pesants, des protagonistes brossés à gros traits, un découpage et un cadrage confus, une gamme chromatique grisâtre lassante. Les retournements de situation sont trop prévisibles, les moments dramatiques bien mous, et l’ennui augmente page après page. Reste un trait élégant et agréable, certes pas aidé par des cadrages maladroits, et un scénario ouvert pour la suite. Mais cela sera-t-il suffisant pour sauver ces Cynocéphales? Pas sûr…