Deathtopia #1
De l’importance des dosages dans un cocktail. Le « genre » est un fourre-tout que même les fans ont du mal à définir : série B, fantastique, polar, horreur ? On peut définir le genre par son attrait à nous sortir des histoires du quotidien, que ce soit par le biais du surnaturel ou encore des aventures se passant dans des milieux « pittoresques ». Par exemple, un récit de détective ne sera pas forcément fantastique, mais imposera une ambiance qui se voudra stylisée et hors normes. Qu’en est-il de Deathtopia de Yoshinobu Yamada ? S’il ne cherche pas à révolutionner le genre, il se contente déjà de le servir avec soin, via les mésaventures du Kô Fujimura. Ce jeune garçon, rescapé d’un accident de voiture, voit sa vie changer par l’obtention d’un mystérieux pouvoir capable de repérer parmi les humains de potentiels criminels, habités par une force venant du fond des âges ! Aidé par trois fliquettes aussi destructrices que court vêtues, Kô va découvrir la face cachée d’un monde en pleine mutation… Mais vers quel objectif final ?
Seul le premier volume est pour l’instant disponible en France, mais la série est terminée en huit tomes au Japon. Sur les cinq premiers que nous avons pu lire, ce petit récit fantastique et sexy fonctionne plutôt bien. Si certains regretteront l’étalage complètement gratuit des charmes des héroïnes tout au long des chapitres de ce manga, les autres pourront suivre un récit rondement mené, sans temps morts et possédant même quelques twists bienvenus. Encore une fois, Deathtopia n’est pas mémorable, mais n’en reste pas moins agréable. On ne lui en demandait pas plus… mais sûrement pas moins. Mission accomplie.
Kara
© Yoshinobu YAMADA / KODANSHA LTD.
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