Denis Bajram est un "destructeur d'univers"
Denis Bajram, créateur de la série de SF Universal War I, revient longuement son parcours, ses influences, ses envies et sa vision du monde, dans un livre d’entretien : Denis Bajram, destructeur d’univers.
Interrogé par Thierry Bellefroid, l’auteur de 40 ans évoque son enfance en banlieue parisienne, puis en Normandie, ses premiers albums de BD réalisés vers 8-10 ans, sa fascination pour Goldorak et les comics. Comment il est passé d’adolescent nerd, fan d’ordinateurs et de dessin, à étudiant catholique intégriste, puis rebelle tenté par l’extrême droite. Il revient longuement sur ses années d’études (les Beaux-Arts, les Arts Déco) et sur son début dans la bande dessinée, à Angoulême puis à Paris.
Denis Bajram se pose au fil du volume comme un artiste hyper doué, pour les crayons comme pour les outils informatiques. À la fois sûr de son talent et de son intelligence, et plein de doutes quant à la manière de les exprimer. Il se définit lui-même comme une « grande gueule », sait qu’il devrait la fermer de temps en temps, mais avoue ne pas pouvoir aller contre sa nature. Au point de se faire traiter de mégalo ou de mythomane…
On découvre donc au fil de ces 240 pages une personnalité complexe, mais surtout un auteur avec une vision. Il revient ainsi dans les détails sur Cryozone, UW1 et ses suites, ainsi que sur Trois Christs, sa dernière oeuvre réalisée avec son épouse Valérie Mangin. Il évoque également sans détour la création avec elle de la collection Quadrant solaire et son échec.
L’ouvrage est complété par des témoignages de proches, comme Fabrice Neaud ou Mathieu Lauffray, et surtout richement illustré : BD d’enfance précieusement conservées, croquis pour une reprise d’Aquablue qui ne s’est jamais faite, planches sur un scénario de David Chauvel qui sera dessiné par un autre, et belles illustrations en tous genres. Bref, un livre complet, riche et passionnant, qui donne envie de se (re)plonger dans les albums de Denis Bajram.
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Bajram, destructeur d’univers.
Entretiens avec Thierry Bellefroid.
Soleil, 19,90 €, le 13 octobre 2010.
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Il est vrai que quelqu’un qui dit ce qu’il pense ou ce qui est dans ce monde de la BD où la langue de bois est reine, est forcément un mégalo, un mythomane,ou une tête enflée.A moins d’être un dépositaire/propriétaire de la parole ultime et certifiée ,- reconnue et recherchée par les médias – façon Sfar et autres et là c’est l’extase.
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Il est vrai que quelqu’un qui dit ce qu’il pense ou ce qui est dans ce monde de la BD où la langue de bois est reine, est forcément un mégalo, un mythomane,ou une tête enflée.A moins d’être un dépositaire/propriétaire de la parole ultime et certifiée ,- reconnue et recherchée par les médias – façon Sfar et autres et là c’est l’extase.
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C’est surtout que si le monsieur avait autant de talent que d’égo, il serait un génie, mais ce n’est vraiment pas le cas, c’est une baudruche, rien dedans.
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C’est surtout que si le monsieur avait autant de talent que d’égo, il serait un génie, mais ce n’est vraiment pas le cas, c’est une baudruche, rien dedans.
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Ha oui j’avais oublié,forcément mégalo,mythomane,tête enflée,mais aussi sans talent et surtout jaloux.
Le refrain habituel dont on accuse celui qui l’ouvre ou dénonce. -
Ha oui j’avais oublié,forcément mégalo,mythomane,tête enflée,mais aussi sans talent et surtout jaloux.
Le refrain habituel dont on accuse celui qui l’ouvre ou dénonce.
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