Denver & other stories
Un astéroïde a percuté la Lune, déviant son orbite irrémédiablement. Sur Terre, les marées se sont affolées et les continents ont été submergés. L’humanité survivante s’est réfugiée sur les hauteurs. Aux États-Unis, Denver est la dernière grande ville en activité. Mais pour se protéger et assurer un certain confort à ses habitants, elle restreint de manière drastique l’immigration – il est presque impossible d’y entrer. Max est garde-côte et veille à faire respecter l’accès à la cité. Pas facile tous les jours, face aux pauvres gens qui tentent leur chance. Et encore plus dur quand son épouse est kidnappée et qu’il est contraint par les ravisseurs de fermer les yeux sur des livraisons louches…
Belle idée de scénario, résumée en une page de texte liminaire, histoire de plonger immédiatement dans l’histoire, aux côtés d’un flic droit et têtu. La suite est finalement un classique thriller de prise d’otages, avec fusillades et explosions à la clef, traité de manière hyper efficace. Le dessin, lui, n’est pas toujours au top, avec des flous curieux et des visages aux expressions parfois peu lisibles. Mais rien de rédhibitoire pour le plaisir global de lecture. On aimerait en savoir davantage sur cet univers prometteur !
La suite du volume est consacrée à une histoire courte des mêmes scénaristes (Jimmy Palmiotti et Justin Gray), dessinée par le talentueux Phil Noto. Un thriller d’action écolo, là aussi hyper efficace, mais sans lendemain. Le recueil se clôt avec un très court récit de Painkiller Jane, franchement anecdotique. Voilà donc un comics joliment édité et compilé, portant des histoires bien calibrées, dans lequel on ne s’ennuie pas. Mais tout de même un peu frustrant.
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