Desert Park **
Par Thomas Humeau. Manolosanctis, 16€, le 2 décembre 2010.
Dans sa voiture décapotable engagée sur l’autoroute, David fonce vers une destination inconnue. Chemin faisant, il se remémore un épisode traumatisant de son enfance.
L’été de ses dix ans, ses parents l’ont emmené en vacances dans un parc de loisirs dévasté par une tempête. Un terrain de jeux bancal et mystérieux, idéal pour le gamin. Ce dernier se trouve bien vite une bande de copains, dont font partie l’abrupt Jules et la jolie Maria…
L’idée n’est pas mauvaise, et le cadre choisi idéal pour raconter un moment étrange de l’âge tendre du héros, terriblement marquant pour l’adulte qu’il deviendra.
Mais Desert Park pêche par une narration maladroite, qui joue de flash-backs et finit par s’empêtrer dans ses propres fils. Pas toujours habile non plus malgré une fragilité assumée, le dessin de Thomas Humeau bénéficie toutefois d’un univers graphique assez fort et d’une mise en couleurs délicate. L’ensemble laisse malheureusement une sensation d’inachevé, et peine à toucher son lecteur.
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