Diosphère
Deux jeunes êtres sortent d’une sorte d’oeuf géant. Ils ont des physiques d’adolescents, savent marcher et parler, mais pourtant ne connaissent rien du monde qui les entoure. Un monde qui semble souterrain, faits de couleurs étranges, de tunnels phosphorescents, de villages troglodytes… Pour nos héros paumés, commence alors un voyage forcément initiatique pour comprendre qui ils sont, et ce à quoi ils sont destinés.
Que ce soit clair tout de suite, ils n’auront pas la réponse et le lecteur non plus. Cette fable à l’univers oppressant et aux personnages malsains est une allégorie de la recherche de soi, du passage de l’enfance à l’âge adulte, des choix qui fondent un être humain dans sa vie en société. Du classique, de l’hyper classique, sans véritable point de vue original hormis le monde fantastique construit ici. L’intrigue est linéaire et ne mène nulle part, les personnages ont des interactions convenues et inabouties. On dirait un long premier tome, maladroitement bâti, sans perspective de suite. Très étrange, et surtout très ennuyeux. Le dessin, mollasson et sous une trop forte influence manga, est lui aussi ennuyeux, mis à part quelques décors et personnages intriguant. Un ratage quasi total.
Publiez un commentaire