Douce, tiède et parfumée #1 *
Par Ignacio Noé. Glénat, 13,90 €, le 17 avril 2013.
Ally se réveille en hurlant après un sanglant cauchemar, et découvre son père mort poignardé. Dans le Londres de 1872, elle qui se devait d’être « douce, tiède et parfumée » pour s’assurer un bel avenir, va connaître un vrai bouleversement dans sa vie. Décidée à démasquer l’assassin de son père, elle va aller de déconvenue en déconvenue, découvrir le secret de sa naissance, rencontrer un beau jeune homme, et devenir la cible de son oncle…
Voilà un premier tome bizarrement découpé et rythmé. Ses personnages vont de rebondissements improbables en prises de décision incroyablement rapides, faisant fi de toute crédibilité dans le déroulement de cette intrigue aux accents fantastiques. Ce n’est pas qu’on reproche à l’héroïne de coucher le premier soir (dans une séquence de rinçage d’oeil extrêmement caricaturale), mais toutes ses actions s’enchaînent à une vitesse invraisemblable. La faute sans doute à de trop longues et nombreuses séquences de rêve, qui grignotent la place normalement dévolue à l’installation d’un univers… Une maladresse scénaristique regrettable, car le dessin joliment rétro et léché de l’Argentin Ignacio Noé (Helldorado) possède un vrai charme, voire une certaine magie. Dommage vraiment, car un peu plus de calme et de densité dans la narration et le découpage aurait permis à ce début de trilogie de titiller le lecteur dans son imaginaire, plutôt que de l’éreinter dans une succession de séquences bancales.
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