Oliver est un gamin comme les autres, à ceci près que chaque jour il est capable pendant 10 minutes – et pas une de plus ! -, de déchaîner et contrôler des orages électriques. Un Spider-Man à pile et aux super-capacités très intermittentes, coincé le reste du temps dans la peau d’un Peter Parker pré-morsure d’araignée.

Retrouver la nostalgie des premières aventures du Tisseur de toiles, c’était justement l’idée de Kaare Andrews avec E-Ratic, qui en reprend tous les éléments clés, des origines modestes de son héros à ses problèmes d’identité secrète qui compromettent ses vues sur la jolie Kristen, sa Mary Jane à lui… Après tout, pourquoi pas. Mais Andrews, qui a travaillé sur le personnage pour Marvel, n’est ni Stan Lee ni Steve Ditko, et ce n’est pas parce qu’il saupoudre son récit de références teens du moment que le jeune lectorat inondé de parutions et de films Spider-Man optera pour la copie plutôt que pour l’original. D’autant que, comme son héros, la série fonctionne la majeure partie du temps en batterie faible. 2023, probablement pas une grande année E-Ratic.