Élysez-moi !!! *
Par Tyef. Bac@BD, 11,50 €, le 15 mars 2012.
Comment devenir un bon candidat à l’élection présidentielle ? C’est cette question qui sous-tend cet album de gags suivant pas à pas un politicien qui a tout à apprendre en termes de communication et de relations avec les gens qui comptent. Un homme ambitieux, qui comprend vite les ficelles, et finit par perdre de vue l’idée première qu’il se faisait de l’engagement politique.
Taper sur les politiciens est assez facile, dire des choses intelligentes de façon drôle sur le sujet l’est beaucoup moins. Et force est de constater que, malgré ses efforts de mise en scène, cet album se contente souvent de tirer à vue. Dénonçant le pouvoir de la communication, le poids des sondages, les négociations de ralliement, la pression mise sur les élus locaux, le clientélisme, le copinage avec le monde médiatique, certes, Tyef ne se trompe pas de cible. Mais, sauf à de rares exceptions, il ne produit que des blagues à gros sabots, répétitives et faciles. Et verse souvent dans un poujadisme pénible, catégorie « tous pourris ». Pour conclure son album par une curieux « happy end » angélique. Dommage, vraiment, car l’auteur sait rythmer ses gags et possède un trait efficace dans le registre de l’humour.
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Acheté et lu l’album.
Je ne partage pas l’opinion de cet article. L’humour peut être discuté (discutable parfois), mais de là à parler de poujadisme, non. Au contraire, on voit des personnes voulant bien faire (le candidat, son ami, etc) obligées de passer par des chemins détournés et non moraux s’ils veulent gagner l’élection. Loin du « tous pourris », on a là une réflexion sur le pouvoir qui corrompt avant même de l’avoir gagné. C’est beaucoup plus fin que ce que vous avez compris…Mais comme vous j’ai trouvé que la fin n’était pas dans le même ton que le reste de l’album…
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Acheté et lu l’album.
Je ne partage pas l’opinion de cet article. L’humour peut être discuté (discutable parfois), mais de là à parler de poujadisme, non. Au contraire, on voit des personnes voulant bien faire (le candidat, son ami, etc) obligées de passer par des chemins détournés et non moraux s’ils veulent gagner l’élection. Loin du « tous pourris », on a là une réflexion sur le pouvoir qui corrompt avant même de l’avoir gagné. C’est beaucoup plus fin que ce que vous avez compris…Mais comme vous j’ai trouvé que la fin n’était pas dans le même ton que le reste de l’album…
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