Eternum #1
À la fin du XXIIIe siècle, l’humanité arpente le cosmos pour exploiter les richesses d’autres planètes. C’est alors que des mineurs découvrent une sorte de sarcophage mystérieux. Un artefact qui va être mené devant des scientifiques qui vont perdre la boule rapidement, comme contaminés par une frénésie de sexe et de violence. Quelles découvertes et quels dangers représentent cette potentielle preuve de vie extraterrestre ?
Voilà un premier tome d’une série de SF prometteur et divertissant, à défaut d’être complètement original. Dans le registre de la conquête spatiale mêlée à la recherche des origines de l’humanité, on est en terrain connu. Ce qui est plus curieux ici est la dimension ouvertement sexuelle de l’intrigue, avec, outre l’épidémie de priapisme ambiante, des vaisseaux et objets aux formes assez suggestives. Même si, pour l’instant, cela reste assez timide, et se borne à dévoiler une alien virginale, blonde forcément, aux mensurations idéales, dans un halo de lumière verte… Le ridicule n’est pas loin, mais le savoir-faire de Christophe Bec (Prométhée, Doppelgänger…) en matière de SF/fantastique permet au récit d’avancer de manière efficace, et le graphisme plein d’effets et ultra-détaillé de Jaouen en met plein la vue (superbes décors, mais parfois à la limite du trop-plein).
Attendons de voir la suite, donc, pour savoir si les promesses esquissées dans ce volume inaugural se développent dans le sens d’un parti-pris original ou versent dans le kitsch. Quitte ou double.
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