Fairy Quest #1 ***
Par Humberto Ramos et Paul Jenkins. Glénat, 13,90 €, mai 2012.
À Bois-des-Contes, jolie petite bourgade, Monsieur Grimm veille. Il veille à ce que les habitants, tels Cendrillon ou Gepetto, jouent leur histoire à la perfection, sans varier d’une ligne par rapport au script traditionnel. Mais le Petit Chaperon rouge et son Lou en ont ras le capuchon de rabâcher les mêmes sornettes et décident de prendre la clef des champs, d’autant qu’il paraît un « Vrai-Monde » existe…
Détourner les personnages de contes de fées, voilà une idée moult fois exploitée en bandes dessinées, de Peter Pan de Loisel au comics Fables, pour ne citer qu’eux. Qu’importe, ce premier tome de Fairy Quest mérite le détour, car le scénariste Paul Jenkins et le dessinateur Humberto Ramos (auteurs de comics qui avaient réalisé ensemble un Spider-Man, ainsi que la série Révélations chez Soleil) optent pour un ton ado, un brin potache et surtout ultra-dynamique qui fait mouche. On ne s’ennuie pas une seconde dans ce récit dont la structure emprunte à la BD franco-belge et le graphisme au cartoon. Car le détournement des univers et leur percussion sont pleins d’inventivité. Peter Pan, ado bellâtre et sûr de lui, est aussi un gentil tortionnaire sur la personne de Crochet; Hansel et Gretel sont d’affreux enfants gâtés martyrisant la sorcière de la maison de pain d’épices, etc. Les surprises vont bon train dans un album au déroulement plutôt classique et lisible, ce qui offre un agréable équilibre pour un divertissement efficace. Et rend la BD accessible à tous, petits et grands (enfants).
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